[image:1,l]
Lance Armstrong serait allé chez Oprah Winfrey comme certains vont à confesse… pour tout dire, se libérer et tenter d’obtenir une rédemption sportive qui lui permettrait de reprendre les compétitions de triathlon, son nouveau « dada ». Mais c’est le sommet de l’UCI qui tremble, s’il révélait avoir bénéficié de protections au plus haut niveau.
L’UCI aurait couvert le champion cycliste
L’Union cycliste internationale, qui chapeaute toutes les fédérations nationales et est comme le gendarme de la discipline, est accusée par l’agence américaine anti-dopage (USADA) d’avoir couvert Lance Armstrong lors d’un contrôle positif en 2001.
Une enquête est conduite
Après les accusations de l’USADA, le Comité International Olympique a chargé une commission d’enquête indépendante de faire toute la lumière. Pour se défendre, Lance Armstrong pourrait accuser l’Union cycliste internationale et le CIO serait alors amené à prendre des décisions drastiques.
La menace du bannissement
Un membre du CIO, Richard Pound, ancien président de l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) a évoqué ni plus ni moins un bannissement des épreuves de cyclisme lors des prochains Jeux Olympiques, dès Rio de Janeiro en 2016.
C’est alors toute la discipline qui serait punie pour ne pas avoir fait le ménage dans ses rangs et c’est toute la discipline qui devrait revoir ses pratiques pour regagner le label olympique lors de prochaines éditions.
Une telle décision pourrait avoir un coût puisque Rio pourrait demander le remboursement des dépenses engagées pour le vélodrome ou les installations de course sur route. Une mauvaise nouvelle aussi pour la France qui verrait disparaître du programme un des sports les plus pourvoyeurs de médailles françaises : une d’or et trois d’argent en 2012 à Londres.