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L’ex-présentateur star Jimmy Savile aurait abusé de mourants

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D’après un rapport récent de Scotland Yard, le désormais tristement célèbre Jimmy Savile aurait abusé de patients de treize hôpitaux anglais, y compris un hospice. L’information a été dévoilée lundi 7 janvier par le quotidien britannique The Guardian.

Jimmy Savile aurait agressé des patients et des membres du personnel d’un hospice dans lequel il se rendait régulièrement, en se faisant passer pour un membre d’une association caritative. Il aurait ainsi été autorisé à circuler librement dans certains services des centres hospitaliers ; il serait même parvenu à se procurer les clés de quelques instituts.

31 allégations de viol contre Jimmy Savile

Le présentateur et animateur de télévision, autrefois bien aimé, notamment des enfants, et décédé en octobre 2011, a été accusé depuis sa mort d’un nombre impressionnant d’agressions sexuelles. Ces scandales qui entourent la vie secrète de Jimmy Savile avaient été dévoilés en octobre dernier dans un documentaire diffusé sur la chaîne anglaise ITV.

Selon le Guardian, Scotland Yard aurait jusqu’ici fait mention de 31 allégations de viol dirigées contre le présentateur, recueillies par 589 informateurs.

La BBC complice ?

La BBC avait quant à elle été accusée d’avoir été complice dans l’affaire en fermant les yeux sur les abus sexuels de Jimmy Savile, tant sur des enfants que sur des adultes. La chaîne avait alors lancé une enquête interne afin de répondre à ces allégations. Jusqu’à présent, vingt membres du personnel de la BBC ont été interrogés à propos d’une potentielle complicité dans l’affaire.

Les insinuations et les blagues cachaient la réalité

Ancienne star de l’émission pour enfants « Jim’ll Fix It » (« Jim va réparer ça »), l’icône culturelle que représentait Jimmy Savile bénéficiait d’un « accès » facile aux enfants, ainsi que de l’admiration et la confiance d’une grande partie de l’Angleterre.

« Les rumeurs, les insinuations et les blagues nous montraient ce que nous suspections depuis le début, raconte Barry Neild, correspondant pour GlobalPost. Mais les sentiments que nous avions pour notre cher oncle Jimmy nous empêchaient de faire autre chose que d’en rire. Cela rend la vérité d’autant plus difficile à supporter. »

GlobalPost / Adaptation : Antonin Marot pour JOL Press

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