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Mali: Après l’opération aérienne, la France envoie des troupes au sol

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Les attaques françaises au Nord-Mali se sont poursuivies, dans la journée de mardi 15 janvier. Alors que les islamistes s’étaient, la veille, retranchés dans leurs bastions de l’ouest après avoir été chassés des villes du nord par les attaques aériennes, la France a désormais décidé d’engager des troupes au sol pour poursuivre son objectif.

« La France n’a pas vocation à rester au Mali »

En visite aux Emirats arabes unis, le président français a rappelé que ces trois objectifs étaient « d’arrêter l’agression terroriste »,  de « sécuriser Bamako » et de préserver « l’intégrité territoriale » du Mali.

Pour mener à bien ces objectifs, des soldats sont désormais déployés au sol. Mardi 15 janvier au soir, des centaines de soldats, Français et Maliens étaient en chemin pour renforcer les troupes déjà sur place et pour créer, à terme, une force française de 2 500 hommes.

« La France n’a pas vocation à rester au Mali, » a rappelé François Hollande lors de sa visite à Abou Dhabi, tout en affirmant qu’elle ne partirait pas sans laisser derrière elle « des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes. »

La force africaine s’organise

A Bamako, l’intervention africaine se prépare et les chefs d’état-major des différents pays d’Afrique engagés dans la « libération » du Nord Mali se sont rencontrés, dans la journée de mardi.

Les premiers hommes devraient arriver dans les heures qui viennent et une première force, venue du Nigéria, pourra être déployée.

En fin de journée, le ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Coulibaly, a affirmé devant le Parlement que la force militaire du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) n’existait plus sur le territoire malien.

Depuis plusieurs mois, le MNLA qui, dans les faits, est toujours sur le territoire, retranché au nord près des frontières algériennes et nigériennes, a proposé son aide à la France comme à la communauté internationale pour chasser les islamistes du territoire.

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