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«Mariage à Mendoza», road-movie fraternel au coeur de la pampa

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Un périple au beau milieu de l’Argentine

Antoine (Nicolas Duvauchelle) et Marcus (Philippe Rebbot) débarquent en Argentine pour célébrer le mariage de leur cousin à Mendoza, dans l’ouest du pays. L’aventure, la vraie, peut commencer… Mais Antoine ne va pas bien du tout : sa femme est en train de le quitter. Marcus est persuadé que ce voyage remettra son petit frère d’aplomb. Sur la route du mariage, il fait tout son possible pour lui redonner le sourire : nuits caliente dans la capitale, balades nocturnes… Ils croiseront sur leur chemin des personnages forts, comme Gonzalo, un réceptionniste fantasque et Gabriela, une beauté divine. Lors de ce voyage mouvementé, les deux frères se retrouveront progressivement.  

Un duo improbable

Mariage à Mendoza est le premier long métrage du réalisateur Edouard Deluc, auteur de plusieurs courts métrages dont ¿ Dónde está Kim Basinger ? qui a servi de base au film. Pour le réalisateur, trois facteurs sont à l’origine de l’histoire de ce film « L’Argentine que j’avais découverte et qui m’avait littéralement scotché, une vieille histoire tragi-comique vécue avec mon frère dans les dédales des rues de Pekin by night à la fin du siècle dernier, et le désir de filmer un comédien d’une humanité folle Philippe Rebbot ».

Face à Philippe Rebbot, véritable révélation, Edouard Deluc a choisi Nicolas Duvauchelle, un acteur qu’il a toujours trouvé « juste, dense, avec ce soupçon de présence brute qui avait tout pour me plaire ». Résultat : un duo improbable mais qui fonctionne. « Un contraste physique fort, le petit et le grand – on peut imaginer qu’ils n’ont pas le même père », explique le réalisateur. L’artiste Benjamin Biolay – dans le film Xavier, le cousin qui se marie –  fait également parti de l’aventure. « Il est le premier que j’ai sollicité et il a dit oui », se souvient Edouard Deluc : « Je savais que Benjamin était lui aussi tombé amoureux de l’Argentine, il avait d’ailleurs écrit une chanson qui s’appelait Buenos-Aires sur l’album La Superbe.

Un fabuleux décor : l’Argentine

Pour ce road movie, « nous sommes partis à Buenos-Aires, puis dans le nord du Pays, près de la Cordillère des Andes, Salta, et les vignobles argentins, dans la vallée de Cafayate », raconte le réalisateurNicolas Devauchelle est formel, il recommencerait l’aventure demain, « tellement c’était bien »« Il n’y avait pas beaucoup de budget, on n’avait pas cinquante camions, du coup il y avait cette dimension humaine que j’aime et que je recherche sur les premiers films. Il y avait aussi une urgence et une bonne énergie », a déclaré l’acteur dans une interview accordée au journal l’Express. 

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