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L’agence de presse nord-coréenne KCNA a indiqué dimanche 27 janvier que le chef d’État avait exposé ses nouvelles revendications lors d’une réunion qui s’est tenue samedi 26 janvier à Pyongyang. Il y a une semaine, la Corée du Nord avait annoncé qu’elle allait effectuer un nouveau test de missile nucléaire.
« Lors de la réunion consultative, Kim Jong-un a exprimé sa ferme résolution à prendre d’importantes mesures étatiques concernant la situation actuelle », a signalé KCNA. « Il a donné plusieurs tâches spécifiques aux autorités concernées ».
L’ONU condamne les tirs de missiles de la Corée du Nord
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’ONU – incluant la Chine, allié de la Corée – a condamné la Corée du Nord suite au lancement d’une fusée en décembre, et demandé au régime de Kim Jong-un de renoncer à ses projets d’essais nucléaires, ou bien elle devra faire face à « une action significative », comme l’a indiqué le South China Morning Post.
La Corée du Nord serait probablement prête à effectuer un nouveau lancement de missile « d’ici quelques semaines », selon l’analyse de récentes photos prises par satellite par l’Institut américano-coréen de l’École des hautes études internationales John Hopkins, à Washington.
Les États-Unis appellent à la prudence
On ne sait pas encore si la Corée du Nord a les capacités de construire des têtes nucléaires capables d’être montées sur des missiles à longue portée. Mais les responsables américains ont appelé à la prudence, déclarant que la Corée du Nord savait que leurs sites nucléaires étaient contrôlés par les États-Unis, et qu’ils pourraient essayer de les tromper, selon Bloomberg Businessweek.
Contrairement à son père Kim Jong-il, qui cherchait à éviter la confrontation avec le monde extérieur, les décisions de Kim Jong-un semblent vouloir prouver qu’il est « un jeune mais cependant puissant leader, à la fois à l’intérieur de son pays et sur la scène internationale », explique Chin Hee-gwan, un expert de la Corée du Nord à l’université Inje en Corée du Sud.
La Corée du Nord a déclaré que la menace militaire provenant des États-Unis était la raison clé de leur décision à effectuer un nouveau test nucléaire.
GlobalPost / Adaptation : Anaïs Lefébure pour JOL Press