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Sans attendre l’intervention, le Mali tente de se débarrasser des islamistes

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De nouveaux affrontements ont opposés l’armée malienne aux islamistes du nord de pays, dans la nuit de mercredi 9 à jeudi 10 janvier.

Une offensive de l’armée malienne

Des tirs ont été entendus,  pour la deuxième nuit de la semaine, près de Mopti, au centre du pays, où l’armée malienne a été déployée.

Interrogé par l’AFP, un militaire de Kona a confirmé que l’armée malienne avait lancé une offensive contre les membres des trois groupes islamistes qui ont envahi le Nord-Mali depuis plusieurs mois.

« Nous avons déclenché les opérations contre l’ennemi, qui a tenté de faire face. Nous allons les déloger, » a-t-il indiqué.

La communauté internationale s’inquiète

La ville de Kona a également été le théâtre de tirs opposant l’armée malienne aux islamistes, dans la nuit de lundi 7 à mardi 8 janvier.

Alors qu’une intervention militaire au Mali est prévue dans l’année, la communauté internationale s’inquiète devant la précipitation de ces derniers évènements.

Le ministre des Affaires étrangères burkinabé, Djibril Bassolé, médiateur international pour le Mali a été contacté par France 24. Ce dernier espère un retour des toutes les forces en présence à la table des négociations le 20 janvier prochain.

« Nous sommes préoccupés par la situation au Nord où il nous a été signalé des mouvements de troupes. Nous lançons un appel à toutes les parties pour qu’elles se retiennent, » a-t-il indiqué.

Le président malien n’attendra pas la communauté internationale

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a accepté le projet d’intervention internationale au Mali, à l’automne dernier, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré avait déjà confirmé, à l’occasion de ses vœux à la nation, qu’il n’attendrait pas la communauté internationale pour lancer ses propres hostilités.

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