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Ségolène Royal au gouvernement: 63% des Français disent «non»

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Pour en avoir le cœur net, l’hebdomadaire Grazia a demandé à l’institut de sondage Harris Interactive de les interroger. Le sondage paraîtra samedi 5 janvier et la réponse est nette.

Ségo au gouvernement, non merci

Ironie du sort… Les résultats ne sont pas sans rappeler le score d’Olivier Falorni, le frondeur socialiste qui a privé Ségo d’un mandat de député et du perchoir de l’Assemblée : 63% des Français interrogés ne veulent pas que Ségolène Royal intègre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en tant que ministre.

Dans le détail, 40% des Français ne seraient « pas du tout favorable » à la présence de Ségolène Royal au gouvernement et 23% « pas favorables ». 24% sont, en revanche, « plutôt favorables » et 6% sont « tout à fait favorables ». C’est peu.

Ces résultats n’indiquent pas quelles sont les motivations des sondés qui répondent par la négative. Évidemment, cela pourrait être parce qu’ils ne jugent pas l’ancienne finaliste de l’élection présidentielle indispensable à la gestion des affaires de la France ou parce qu’il préfère qu’elle se préserve et ne soit pas associée à la gestion actuelle de l’exécutif.

À quel poste ?

Ségolène Royal ne parvient pas à se défaire de son image de femme, mère de famille – ses quatre enfants et les photos faites lors de la naissance de la dernière renforcent ce cliché. Ainsi, 32% des Français la verraient bien revenir dans un « ministère tourné vers la famille », loin devant l’école (7%). Ce dernier poste, elle l’a déjà occupé dans le gouvernement Jospin entre 2000 et 2002.

On est loin des postes prestigieux que lorgnerait la présidente de la région Poitou-Charentes. Car Ségolène Royal ne rentrerait pas au gouvernement à n’importe quel prix : du lourd ou rien, et de préférence régalien. Une rumeur insistante la verrait ainsi succéder place Vendôme à la ministre de la Justice et Garde des sceaux Christiane Taubira, pour se charger de la politique judiciaire de la France mais aussi de la réforme de la Constitution.

Un sondage en tout cas qui en ravira certain(e)s à l’Élysée et ailleurs… 

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