Pyongyang a mis ses menaces à exécution. Un nouvel essai nucléaire a été effectué mardi 12 février, à 11h57 heure locale (3h57 en France). La secousse a été ressentie à 1 km de profondeur. L’ONU a d’ores et déjà annoncé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.
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Un troisième essai nucléaire a été conduit par la Corée du Nord, mardi 12 février. L’annonce a été confirmée par les autorités nord-coréennes qui ont affirmé avoir procédé « avec succès » à un test « souterrain » dans le but, ont-il précisé, de « protéger la sécurité nationale et la souveraineté » du pays « contre l’hostilité continue des États-Unis. »
Réunion d’urgence du Conseil de sécurité
« Ce test nucléaire de haut niveau, avait, contrairement à ceux du passé, plus de puissance explosive et a utilisé un engin miniaturisé et plus léger, » indique l’agence officielle nord-coréenne, KCNA.
Face à cette nouvelle provocation, le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence, à 9 heures, à New York.
Séisme de 4,9 à 5,1 sur l’échelle de Richter
Une activité sismique dans la région a été relevée par la Corée du Sud qui a estimé la secousse entre 4,9 et 5,1 sur l’échelle de Richter. Selon les autorités sud-coréennes, la puissance de l’explosion aurait été évaluée entre six et sept kilotonnes.
Selon le Centre américain de géophysique (USGS), l’épicentre du séisme se trouverait à environ 1 km de profondeur.
Troisième essai pour la Corée du Nord
La Corée du Nord signe ainsi son troisième essai nucléaire après ceux effectués en 2006 et 2009. Durant ces dernières semaines, et alors que Pyongyang avait prévenu qu’il tenterait de réaliser un nouvel essai, la communauté internationale s’était vivement soulevée contre le pays de Kim Jong-un. La Chine, son allié traditionnel, et grand défenseur devant le Conseil de sécurité de l’ONU avait également menacé Pyongyang d’une réduction de son aide en cas de nouvel essai.