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Alfred Hitchcock: dix classiques à revoir

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« Jeune et innocent » (1937)

Dans Jeune et innocent, on retrouve la thématique récurrente dans la filmographie d’Alfred Hitchcock, celle de l’innocent accusé à tort. Robert Tisdall est ici accusé d’avoir assassiné une femme : la ceinture qui a servi à étrangler la victime semble en effet provenir de son imperméable, qu’il affirme pourtant s’être fait voler. Robert parvient à s’enfuir du tribunal et, aidé par Erica, la fille du commissaire chargé de l’enquête, il se réfugie dans un moulin. Ils n’ont plus qu’une idée en tête : retrouver l’homme qui a volé l’imperméable afin de prouver l’innocence de Robert… Ce film marque la deuxième collaboration du cinéaste avec l’actrice Nova Pilbeam, avec qui il avait déjà travaillé dans L’ Homme qui en savait trop, en 1934.

« La Corde » (1948)

Au dernier étage d’un gratte-ciel new-yorkais, un cri retenti… Deux étudiants de la haute sociétéBrandon Shaw et Phillip Morgan, viennent d’étrangler leur camarade de classe David Kentley avec une corde. Le même soir, les jeunes gens poussent le vice au maximum en organisant une soirée avec les parents de la victime mais aussi leur ancien professeur Rupert Cadell. Premier film en couleur d’Alfred Hitchcock, le cinéaste a voulu ici créer l’illusion du plan unique : avec seulement onze plans séquences (contre quatre cents en temps normal), le cinéaste, bien que techniquement limité, veut donner la sensation d’un long plan séquence continu.<!–jolstore–>

« L’Inconnu du Nord-Express » (1951)

Cinq ans plus tard, l’un des maîtres du cinéma américain retrace l’histoire d’un champion de tennis, abordé dans un train par un inconnu qui lui propose un étrange marché : il supprime sa femme encombrante si celui-ci se charge d’éliminer son propre père. Croyant avoir à faire à un fou, le sportif l’ignore. Mais peu de temps après, il retrouve sa femme assassinée… Pour la promotion de son film, Alfred Hitchcock le résumait ainsi : « Le point de départ, c’est que, si vous serrez la main d’un fou furieux, vous vendez peut-être votre âme au diable… ».

« Le crime était presque parfait » (1954)

Le Crime était presque parfait marque la première apparition de Grace Kelly – muse hitchcockienne – dans un film d’Alfred Hitchcock. Elle y incarne Margot Wendice, l’épouse de Tony Wendice (Ray Milland), un ancien tennisman, qu’elle trompe avec Mark Halliday (Robert Cummings), un auteur de romans policiers. Craignant que sa femme le quitte et le laisse sans le sou, Tony décide de charger quelqu’un pour assassiner Margot.

« Fenêtre sur cour » (1954)

À cause d’une jambe cassée, le reporter-photographe L. B. Jeffries (James Stewart) est contraint de rester en fauteuil roulant dans un appartement qui donne sur une cour et plusieurs appartements. Seulement voilà, L. B. Jeffries est un homme d’action et ne supporte pas l’idée de rester inactif. Il commence alors à observer les comportements des habitants de l’immeuble voisin. Après quelques jours d’observations, il en est convaincu : Lars Thorwald, son voisin d’en face, a assassiné sa femme. Pour ce film, un impressionnant décor a été imaginé, le plus grand jamais construit en intérieur dans les studios de la Paramount.

« La Main au collet » (1955)

Dans La Main au collet, le maître du suspens retrouve ses deux acteurs fétiches : Grace Kelly, qu’il avait dirigé dans Le Crime était presque parfait en 1954 et Fenêtre sur cour la même année, ainsi que Cary Grant (Soupçons, Les Enchaînés, La Mort aux trousses), qui interprète dans le film John Robie, un cambrioleur assagi qui profite d’une retraite dorée sur la côte d’Azur. Les choses tournent mal lorsqu’un voleur, utilisant ses méthodes, le désigne  comme le suspect n°1. C’est en faisant la promotion du film au festival de Cannes en 1955 que Grace Kelly fit la rencontre du Prince Rainier. La future princesse de Monaco tournera encore deux films (Haute Société de Charles Walters, et Le Cygne de Charles Vidor) avant de mettre un terme à sa carrière d’actrice.

« Sueurs Froides » (1958)

Connu également sous son titre original Vertigo, le film retrace l’histoire de Scottie, un policier qui souffre de crises de vertige depuis la mort d’un collègue ; un trouble qui l’obligera à quitter son poste. Une ancienne relation Gavin Elster le contacte afin de suivre sa femme, qu’il croit possédée par son aïeule, Carlotta Valdes. Scottie hésite puis accepte sans se douter de ce qui l’attend. Afin que le spectateur ressente cette sensation de vertige, Alfred Hitchcock créa une distorsion de l’image en combinant un zoom avant et un mouvement de recul de la caméra.

« La Mort aux trousses » (1959)

Hésitant au début, car il se trouvait trop vieux pour le rôle, la star d’Hollywood Cary Grant a finalement accepté de jouer le rôle de Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais qui se retrouve malgré lui dans la peau d’un espion. Pris entre une mystérieuse organisation qui cherche à le supprimer et la police qui le poursuit, le personnage principal n’a plus d’autre choix que de fuir à travers les États-Unis et de partir à la recherche d’une vérité qui se révèlera très surprenante. Comme dans la plupart de ses films, Alfred Hitchcock fait une apparition rapide dans La Mort aux trousses. Au tout début du film, il incarne un monsieur qui rate son bus. 

« Psychose » (1960)

C’est, sans doute, le film le plus célèbre et le plus controversé d’Alfred Hitchcock. Après avoir réalisé 46 longs-métrages, le cinéaste décide de se lancer dans un projet différent, et ce malgré l’opposition de ses producteurs et de ses amis. C’est dans ce film culte qu’il livrera la fameuse scène de la douche, l’une des scènes finales les plus terrifiantes du cinéma, qui sera d’ailleurs reprise dans de nombreux autres thrilleurs et films d’horreurs par la suite.

« Les Oiseaux » (1963)

Bon nombre de personnes n’ont plus regardé les mouettes ou les corbeaux du même oeil après avoir vu ce film. Souvent considéré comme l’un des derniers grand film de la carrière d’Alfred Hitchcock, Les Oiseaux prend place dans une petite ville de Bodega Bay, en Californie, où les attaques inexpliquées d’oiseaux sur les habitants se multiplient…

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