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Après des «centaines» de djihadistes tués, la France quittera le Mali en mars

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Alors même que François Hollande était au Parlement européen pour impliquer l’Union européenne dans son intervention au Mali, Laurent Fabius affirmait, mardi 5 février, que les troupes françaises pourraient entamer leur retrait et leur rapatriement en France dès le mois de mars.

Un retour prévu dès le mois de mars

Dans un entretien au quotidien Metro, paru mercredi 6 février, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que, « si tout se passe comme prévu, » certains hommes déployés pourraient revenir en France dès le mois de mars.

« Je pense qu’à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer, » a ainsi déclaré Laurent Fabius au quotidien Metro.

La Misma doit désormais prendre le relais

Le chef de la diplomatie française a ainsi rappelé une position répétée à de nombreuses reprises par les autorités françaises selon laquelle « la France n’a pas vocation à rester durablement au Mali. »

« Ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de ce pays» a insisté le ministre alors que la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) devrait prendre le « relais » des forces françaises déployées.

Si cette force africaine, forte de 6000 hommes, a mis plus de temps que prévu à être engagée sur le terrain, il y aurait actuellement 2000 militaires au Mali et un contingent de 2000 Tchadiens serait également en cours de déploiement.

Des « centaines » de djihadistes tués

Pour la première fois depuis le début du lancement de l’Opération Serval, il y a bientôt un mois, les autorités françaises ont fait état de « centaines » de morts parmi les combattants islamistes.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a ainsi indiqué que ces islamistes avaient péri au cours des « frappes aériennes » françaises ainsi que lors de « combats directs, frontaux à Konna et Gao ». 

Le bilan des pertes françaises est quant à lui resté le même depuis le début du lancement de l’opération, le 11 janvier dernier, où un pilote d’hélicoptère français a perdu la vie.

Côté malien, le gouvernement a fait état, à la mi-janvier, de 11 morts dans les rangs de l’armée. Aucun bilan n’a été transmis depuis.

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