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Crise en Tunisie: Grève générale et funérailles de Chokri Belaïd

 

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Mercredi 6 janvier au matin, Chokri Belaïd, une des principales figures de l’opposition de gauche laïque au pouvoir islamiste, a été tué par balles. Sous le coup de l’émotion, sa veuve a accusé les islamistes d’Ennahda et leur chef Rached Ghannouchi d’être responsables de ce crime.

Des manifestations de rue

Des milliers de Tunisiens sont alors descendus dans les rues des principales villes du pays pour dénoncer la mainmise croissante des islamistes sur la société tunisienne.

On rapporte des scènes d’affrontements qui rappellent le soulèvement de 2010-2011, la révolution dite du jasmin.

Des conséquences politiques

Le président Moncef Marzouki en voyage officiel est alors rentré dans son pays. Le Premier ministre Hamadi Djebali a annoncé la constitution d’un gouvernement d’union nationale, composé de technocrates, en attendant la tenue de nouvelles élections dans les meilleurs délais.

Jeudi 7 février, un appel à la grève générale a été lancé. Ennahda a annoncé qu’il refusait la dissolution du gouvernement. Les funérailles de Chokri Belaïd auraient, a priori, lieu vendredi après-midi.

Par ailleurs, sans qu’il faille nécessairement établir un lien avec la situation dans le reste du pays, des forces spéciales seraient en cours de déploiement dans le sud saharien du pays, pour protéger les installations pétrolières

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