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Les Italiens sont appelés à voter, lundi 25 février, à l’occasion du deuxième jour des élections législatives qui devront donner un nouveau gouvernement à la troisième économie de la zone euro, en crise depuis plusieurs mois. La veille, 46,8% des votants se sont déplacés vers les bureaux de vote.
Deuxième jour de vote
Alors que les électeurs italiens ont déjà commencé à voter, la veille, l’incertitude règne toujours quant à la stabilité du futur gouvernement.
En course, quatre grandes coalitions, dont aucune n’a réussi à recueillir les intentions de vote d’une majorité d’Italiens.
Le président du Conseil sortant, Mario Monti, qui, il y a quelques mois encore, apparaissait comme l’homme de la situation pour relever l’Italie, affronte trois grandes personnalités et un sentiment général de rejet d’une politique d’austérité qui a largement affaibli le niveau de vie de la population.
Silvio Berlusconi, le deuxième homme
Silvio Berlusconi, qui a fait son grand retour en politique à l’occasion de ces élections, en promettant une baisse d’impôts ainsi que le remboursement de certains impôts déjà payés, mène une coalition de centre-droit. Le leader de gauche, Pier-Luigi Bersani, a souvent été en tête des sondages de cette campagne électorale. Finalement, Beppe Grillo, ancien présentateur de télévision et souvent considéré comme le trublion de la vie politique italienne devrait également réunir un nombre de voix important en réunissant les électeurs italiens lassés de la politique d’austérité menée depuis plusieurs mois.
De quoi promettre des résultats éparpillés car selon de récents sondages, si Pier-Luigi Bersani est en tête avec 34% des voix, il est suivi de près par l’ancien président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, qui recueille 30% des intentions de vote. Beppe Grillo, pour le Mouvement Cinq étoiles est crédité de 17% des voix et finalement, Mario Monti apparaît comme le grand perdant de ce scrutin en réalisant un score de 10 à 12% des voix.
L’instabilité gouvernementale est quasiment assurée
Selon les résultats de ce sondage, il semble quasiment assuré que Pier-Luigi Bersani remporte la majorité des voix, voire la majorité absolue, à la Chambre des députés. Le doute réside désormais sur la composition du Sénat puisque le mode de scrutin n’est pas le même et dépend du résultat de chacune des coalitions dans les régions.
Puisque les deux assemblées ont le même poids dans le processus politique, l’instabilité s’annonce donc pour être le mot d’ordre de ce prochain gouvernement dont la composition devrait se profiler dès lundi soir.