[image:1,l]
Selon la BBC, il se pourrait que le Coca-Cola soit à l’origine du décès d’une Néo-Zélandaise. Son décès remonte à trois ans. Avant sa mort, elle pouvait boire jusqu’à 10 litres de la boisson gazeuse par jour. Or selon la personne qui a enquêté sur la mort suspecte de la jeune femme, l’absorption de grandes quantités de Coca-Cola aurait été un « facteur substantiel » dans le décès.
Dépendance au Coca-Cola
10 litres de Coca-Cola correspondrait, selon le média britannique, à deux fois le taux limite de caféine et à 11 fois les apports en sucre recommandés par jour. De son côté, Coca-Cola a fait savoir qu’il ne pouvait pas être prouvé que son produit avait contribué au décès de Natasha Harris. Cette mère de huit enfants aurait eu une mauvaise santé que sa consommation excessive de Coca-Cola n’a pas dû arranger.
Sa famille aurait rapporté que Natasha Harris avait développé « une addiction au Coca-Cola » et présentait des symptômes en cas de manque comme des tremblements. Une addiction qui l’a conduite à se faire retirer de nombreuses dents à cause d’un trop grand nombre de caries.
À l’origine de sa crise cardiaque ?
Dans les pays de culture anglo-saxonne, un coroner est un fonctionnaire chargé d’enquêter sur les circonstances d’un décès violent, obscur ou qui semble le résultat d’un crime, et d’en déterminer la cause. Dans cette affaire, c’est le coroner David Crear qui a mené l’enquête. Selon lui, c’est cette consommation abusive de Coca-Cola qui aurait déclenché une arythmie cardiaque. Une arythmie cardiaque se produit lorsque le cœur bat irrégulièrement ou s’il bat à moins de 60 pulsations ou plus de 100 pulsations à la minute.
« Une fois toutes les preuves disponibles considérées, on constate que si Natasha Harris n’avait pas consommé de grandes quantités de Coca-Cola, elle ne serait certainement pas morte à ce moment-là et de cette manière », a expliqué David Crear, selon la BBC.
La famille responsable avant tout
Le coroner n’a pas souhaité pour autant rendre responsable Coca-Cola de la mort de Natasha Harris, mais il a exhorté les entreprises de boissons gazeuses à afficher plus clairement les avertissements sur les risques des excès de sucre et de caféine sur les bouteilles.
« Le fait qu’on lui ait retiré des dents, pendant plusieurs années, à cause des caries que lui provoquait le Coca-Cola, et le fait que l’un ou plusieurs de ses enfants sont nés sans émail sur les dents, auraient dû être considéré comme un avertissement, par elle ou par sa famille », a conclu le coroner.