L’information court depuis mercredi 20 février dans la soirée. Mais, jeudi 21 février, la plus grande confusion règne autour de l’information selon laquelle les 7 otages français – 4 enfants, leurs parents et leur oncle – enlevés au Cameroun auraient été libérés. A 13h30, le Quai d’Orsay a démenti officiellement cette information.
[image:1,l]L’information, qui circulait depuis tôt dans la matinée, n’avait pas été recoupée. La rumeur est née d’une dépêche de l’AFP, indiquant que la famille de sept personnes enlevée dans le nord du Cameroun, mardi 19 février, avait été retrouvée par les autorités nigérianes dans la localité de Dikwa (nord du Nigeria), et libérée. Cette information aurait été recueillie par un journaliste de l’AFP auprès du cabinet du Premier ministre et des militaires camerounais.
Une matinée de confusion
Tout au long de la matinée, la confusion s’est accentuée au fur et à mesure que les cafouillages s’accumulait : le ministre Kader Arif a annoncé la libération à l’Assemblée nationale, le conseiller presse de l’Ambassade de France au Cameroun a fourni des détails, etc.
Démenti de Paris
Le Quai d’Orsay et l’Elysée appellent à la prudence. Vers 13h30, un haut fonctionnaire du Quai d’Orsay – Didier Le Bret, directeur du centre de crise du ministère des Affaires étrangères – à Paris dément l’information: à l’heure où il parle, les 7 otages français, la famille Moulin-Fournier, n’ont pas été libérés.
Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas eu une tentative de libération ou qu’une opération n’est pas en cours.
Tweets about « #cameroun »
!function(d,s,id){var js,fjs=d.getElementsByTagName(s)[0];if(!d.getElementById(id)){js=d.createElement(s);js.id=id;js.src= »//platform.twitter.com/widgets.js »;fjs.parentNode.insertBefore(js,fjs);}}(document, »script », »twitter-wjs »);