La Tunisie révoltée est en deuil. La vague de révolte suscitée par l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd se poursuit, vendredi 7 février, alors que la nation lui rend hommage par des funérailles nationales.
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Funérailles nationales et grève générale. Les Tunisiens se soulèvent contre la violence dirigée contre les opposants au régime dont Chokri Belaïd est devenu l’emblème, mercredi 6 février au matin, alors qu’il était assassiné en sortant de chez lui.
Largement accusés d’être à l’origine de ce crime, les islamistes d’Ennahda, principal parti au pouvoir, sont devenus la cible unique des manifestants réunis dans les rues de Tunis et d’ailleurs.
Chokri Belaïd sera aujourd’hui enterré dans le carré des martyrs de la nation. En mourant, cet homme, connu pour son discours sans mesures ni concessions vis-à-vis du gouvernement islamiste, pourrait bien avoir entamé le second volet de la révolution de Jasmin.
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