Oscar Pistorius, premier champion paralympique, a participé aux épreuves pour les valides aux Jeux Olympiques de Londres a comparu devant le juge mardi 19 février. Le juge a décidé son maintien en détention. Il est inculpé de meurtre avec préméditation après la mort du mannequin Reeva Steenkamp, sa petite amie, le jour de la Saint-Valentin.
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Ironie du sort : c’est alors que le corps de Reeva Steenkamp sera incinéré qu’Oscar Pistorius doit se retrouver face au juge. Désormais, la thèse selon laquelle l’athlète aurait confondu sa petite amie avec un cambrioleur ne tient plus et des hypothèses de plus en plus sombres sont avancées pour tenter d’expliquer son geste.
Un scénario macabre d’une violence inouïe
La presse sud-africaine croit avoir établi les circonstances du drame : Oscar Pistorius aurait tiré une première balle en direction de sa compagne qui se serait alors réfugiée dans la salle de bain. Ensuite, celui-ci aurait tiré trois balles supplémentaires à travers la porte.
Une batte de cricket, retrouvée ensanglantée, aurait servi pour frapper sa victime ou défoncer la porte de la salle de bain.
Le champion aurait alors appelé son père vers 3h20 jeudi matin. Il n’a appelé ni la police, ni les services médicaux.
Les effets de drogues
La police aurait retrouvé au domicile de l’athlète des anabolisants. C’est la prise de ces produits qui pourrait expliquer la violence des faits et le comportement de l’athlète.
D’après des médecins, la prise prolongée de ces drogues, particulièrement populaires auprès des culturistes, pourrait expliquer une telle violence. Il n’est pas certain que le juge y voit, si cela devait se confirmer, une circonstance atténuante.
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