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EN IMAGES – Travailleurs grecs en grève contre l’austérité

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Les deux plus importants syndicats du travail grecs, GSEE (la Confédération générale des travailleurs grecs) et ADEDY (Confédération des syndicats des fonctionnaires publics), ont lancé mercredi 20 février un appel à une grève générale de 24 heures. Les syndicats représentent 2,5 millions de travailleurs dans un pays qui compte environ 11 millions d’habitants.

Les services publics au ralenti

Ferries, avions et trains ont été retardés, et les services publics étaient à l’arrêt mercredi, alors que près de 60 000 personnes descendaient dans les rues d’Athènes, en face du Parlement grec. Le personnel d’urgence continuait à faire fonctionner les hôpitaux publics mais les tribunaux étaient fermés, tout comme les écoles et les centres d’impôts.

3 000 policiers dans les rues

Depuis 2009, les grèves se succèdent en Grèce, marquées par des affrontements souvent violents avec la police et la destruction de bâtiments et lieux publics. Cette fois-ci, la police a déployé 3000 policiers pour contrôler les foules. La plupart des défilés étaient pacifiques, malgré quelques heurts entre policiers et manifestants.

Le taux de chômage atteint les 27%

Le gouvernement grec d’Antonis Samaras continue son plan d’austérité, selon les réformes exigées par l’Union européenne et le Fonds monétaire international. Ces mesures, nécessaires pour que la Grèce puisse recevoir des prêts d’urgence et empêcher le pays de sombrer dans la faillite, ont entraîné une baisse des salaires et des licenciements ; le chômage atteint désormais un niveau record de 27 %.

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