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L’entente franco-américaine est parfaite. C’est en tout cas le sentiment qu’ont affiché le président français et le vice-président américain lors de leur rencontre à l’Elysée, lundi 4 février.
Joe Biden à l’Elysée pour soutenir François Hollande
Les Etats-Unis avaient déjà affiché leur soutien à la France à la suite du lancement de l’opération Serval, Joe Biden, vice-président américain est venu en personne renouveler ce soutien au président français.
Le dossier malien n’est pas le seul à réunir la France et les Etats-Unis. Les deux hommes se sont retrouvés sur le dossier du nucléaire iranien, pour lequel ils ont convenu de l’importance de maintenir une certaine pression sur l’Iran.
Pour Joe Biden, porte-parole de Barack Obama durant cette tournée européenne, la communauté internationale doit, au plus vite, mettre en place le déploiement de la force africaine chargée de prendre le relais des forces françaises sur le terrain.
Pour un engagement rapide des forces africaines
« Nous sommes tombés d’accord sur le fait que la force africaine au Mali soit aussi rapidement que possible placée sous l’autorité de l’ONU, » a ainsi déclaré Joe Biden à l’issue d’un déjeuner de travail à l’Elysée. , félicitant le « courage » et la « compétence impressionnante » de l’armée française.
« Au nom du président américain et au nom du peuple américain, nous vous félicitons pour votre action décisive (au Mali) et je dois aussi louer la compétence impressionnante des forces militaires françaises […] Vous avez des forces armées très courageuses et très compétentes, » a déclaré Joe Biden.
Maintenir la pression sur l’Iran
Concernant le nucléaire iranien, François Hollande a témoigné de sa volonté de poursuivre les mesures de pression sur les autorités iraniennes.
« L’Iran est toujours dans le refus de la transparence et de satisfaire à ses obligations internationales, » a souligné le président.
« Nous avons donné un rendez-vous, encore un, qui doit se tenir bientôt pour qu’une négociation puisse encore venir, et donc nous ferons la pression jusqu’au bout pour que les négociations puissent aboutir, » a-t-il ajouté en référence à une réunion qui devrait se tenir le 25 février prochain au Kazakhstan entre l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne.