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Entrepreneurs, sachez «réseauter»!

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Le réseau professionnel est constitué par des rencontres faites lors des études, lors de la vie professionnelle (clients, fournisseurs, collègues, concurrents, etc.) ou dans la vie privée (amis, familles, voisinage, etc.). C’est ce qu’on appelle le capital social car cela représente un vrai patrimoine pour l’entrepreneur.

Sandra Le Grand donne quelques conseils : « Le réseau, c’est un mode de vie. Soit on le fait quand on est jeune, soit on le fait pendant les études, soit on le fait avec ses clients, ses copains, sa famille, ses fournisseurs, etc. Mais c’est important de toujours avoir ce reflexe et de se dire « je suis volontaire et je veux faire du réseau de façon intelligente ». Le réseau, c’est aussi pour faire du business : donc on donne sa carte ou on la prend quand c’est intéressant. Mais c’est un acte volontaire qui prend du temps.

« Le réseau m’apporte 25 % de mon activité »

C’est un peu du temps « off « : le matin, le midi, le soir. Il est vraiment important d’adhérer à des clubs et des associations de dirigeants. Tout cela m’a fait aller beaucoup plus vite. Encore aujourd’hui, le réseau m’apporte 25 % de mon activité ; avant c’était plus. Cela permet de voir les gens beaucoup plus rapidement, d’avoir un contact. Si on n’est pas à l’aise sur les réseaux physiques, on peut aller sur les réseaux virtuels. Ça permet déjà de se renseigner avant d’envoyer un mail. C’est déjà une première étape. Il faut être généreux : il y en a toujours un qui donne en premier, essayez d’être celui-là. C’est ce qu’il y a de mieux. »

Il est possible d’entretenir voire de créer son réseau à tout âge, sans avoir besoin de suivre une voie toute tracée. Éric Salomon raconte à son tour son expérience singulière : « Moi je n’ai pas fait d’études. Le vrai problème concerne les réseaux, c’est-à-dire de faire en sorte de connaître le plus de gens possible dans le domaine sur lequel vous allez vous exprimer. C’est vrai que les études apportent cela. D’un autre côté, je travaille depuis que j’ai 18 ans et, à 24 ans, j’ai décidé de rencontrer les gens autrement. On peut très bien fréquenter les lieux où les gens font des études sans faire des études : j’ai passé mon temps sur le campus d’HEC quand j’avais 25 ans à connaître beaucoup de gens et ça marchait très bien. » 

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