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Épidémie de grippe: comment y échapper?

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Selon les données du Réseau des GROG (Groupes régionaux d’observation de la grippe), sur la semaine du lundi 28 janvier au dimanche 03 février, l’incidence de la grippe est toujours en hausse, particulièrement chez les enfants d’âge scolaire. Le nombre de détections de virus grippaux dans les prélèvements faits par les vigies GROG dépasse maintenant les 60%.

Actuellement, plus d’un patient sur deux consultant pour une infection respiratoire aiguë en médecine générale ou en pédiatrie est un vrai cas de grippe. Les trois virus A(H1N1) pdm09, A(H3N2) et B continuent de co-circuler, avec une légère dominance du virus B depuis deux semaines, notamment dans le sud-est de la France. Sur cette période, la grippe a été responsable d’environ 1 100 000 recours aux médecins généralistes et pédiatres (données non consolidées). Si on n’est pas allé se faire vacciner, comment faire pour ne pas l’attraper ?

Comment éviter la grippe ?

Pour éviter la grippe, il faut avant tout renforcer son système immunitaire et avoir une hygiène irréprochable. Que ce soit grâce à des solutions à base de plantes ou homéopathiques ou à l’aide d’un régime bien ciblé, les solutions sont multiples pour renforcer ses défenses naturelles. Malgré tout, en présence d’une personne contaminée par la grippe, les médecins recommandent de porter un masque : il évite la contagion par les postillons et empêche de porter ses mains à la bouche.

S’il est demandé aussi de se laver les mains le plus souvent possible, il faut éviter à tout prix de les porter au visage que ce soit la bouche, le nez ou les yeux. Et lorsqu’on se mouche, privilégier les mouchoirs en papier aux mouchoirs en tissu. En règle générale, en période d’épidémie de grippe, il est recommandé d’éviter les lieux d’affluences ou les transports en commun bondés et de bien se couvrir en sortant.

Comment faire pour écourter la maladie ?

Une fois malade, il ne faut pas hésiter à poser une journée de congé : c’est mieux pour soi et pour ses collègues. Une fois chez soi, ne pas hésiter à rester au chaud au moins 48 heures, dans une chambre chauffée entre 20 et 22° C, en aérant au moins une fois par jour afin de réduire les risques de prolifération du virus. Mais avant tout, il faut dormir. Le système immunitaire en a besoin.

La grippe est due à un virus (influenza A, B ou C), les antibiotiques sont donc sans effet. En revanche, le paracétamol, l’aspirine ou l’ibuprofène soulagent les principaux symptômes de la grippe : la fièvre et les douleurs (courbatures, maux de tête). Il est vraiment recommandé de boire beaucoup, eau, tisane, infusion, afin d’évacuer les toxines. Par ailleurs, boire permet d’éviter la déshydratation, favorisée par la transpiration liée à la fièvre. 

Arrêter impérativement de fumer

La cigarette est à éviter de toute urgence. Être fumeur en période d’épidémie grippale, fait prendre de grands risques. La probabilité d’attraper la grippe quand on est fumeur, est multipliée par quatre. Le tabac double le risque de contracter une infection respiratoire et il favorise l’évolution grippale vers des complications.

Quand on est malade, cet arrêt de la cigarette est une vraie priorité. En effet, en temps normal, la muqueuse bronchique filtre 90 % de la nicotine et les goudrons inhalés avec la fumée de cigarette. Lorsqu’on a attrapé la grippe, cette muqueuse est attaquée et perd sa capacité à filtrer. Les molécules toxiques ne sont plus arrêtées et pénètrent directement dans l’organisme. Chaque cigarette est donc dix fois plus toxique quand on est malade.

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