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La vente de pilules 3ème et 4ème génération enregistre une baisse de 25%

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Les Françaises n’ont plus confiance dans les pilules 3ème et 4ème génération. A la suite d’une vaste campagne de sensibilisation sur les risques de l’absorption de certains contraceptifs, la vente de certaines marques auraient diminuée de 23% en janvier, selon des chiffres diffusés lundi 25 janvier par l’Agence du médicament (ANSM).

Hausse de la vente de pilules de 2ème génération

L’ANSM indique que cette baisse a été constatée sur la semaine du 18 au 25 janvier 2013, par rapport à la même période, en 2012.

Sur ces mêmes jours, l’achat de pilules de 1ère et 2ème génération a également augmentée de 16%.

« La vente des COC de 3ème et 4ème générations a diminué d’environ 25 % quand on la compare à la même période de l’année précédente. Cette baisse a été simultanément accompagnée d’une hausse de la vente des COC de 2ème génération (de l’ordre de 16 %), » indique ainsi l’agence dans son communiqué.

Selon ces chiffres, la vente de pilules contraceptives, toutes générations confondues, a également baissée de 3,5% sur cette même période.

567 notifications et 13 cas de décès depuis 1985

150 000 femmes auraient donc fait le choix de se passer de pilules contraceptives afin de se rabattre sur d’autres méthodes jugées aujourd’hui moins dangereuses.

Dans son rapport, l’ANSM encourage de nouveau les médecins à prescrire les pilules de 2ème, voire de 1ère génération, aux femmes désireuses d’utiliser un moyen de contraception oral.

L’Agence rappelle encore une fois que, depuis 1985, la base nationale de pharmacovigilance a fait « apparaître un total de 567 notifications et 13 cas de décès par évènements thromboemboliques veineux, rapportés chez des femmes recevant une contraception orale combinée. »

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