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Au mois de décembre, le Paris Saint-Germain découvrait avec bonheur son adversaire pour les 8e de finale de la Ligue des champions : le FC Valence. Mais depuis deux mois, le club espagnol s’est transformé, notamment grâce à l’arrivée de l’entraîneur Ernesto Valverde, venu remplacer Mauricio Pellegrino.
L’ascension fulgurante de Valence
Depuis ce changement, Valence a peu à peu gravi les places au classement de la Liga, passant de la 12e à la 5e place, et parvenant même à faire vaciller Barcelone lors d’une rencontre qui s’est soldée par un match nul le 3 février dernier (1-1). La seule vraie défaite du club est en fait celle contre l’autre club favori espagnol, le Real Madrid (0-5).
Autre indice de bon augure pour le FC Valence : voilà 17 matchs que le club n’a pas perdus contre une équipe française. Pourtant, de son côté, le PSG semble bien décidé à mettre un terme à cette série noire.
Le PSG peu habitué aux phases finales…
Le seul joueur de cette équipe à avoir touché du doigt les phases finales de la Ligue des champions reste pour l’instant Zlatan Ibrahimovic, alors qu’il évoluait au sein du FC Barcelone en 2010, lors des demi-finales. L’année précédente, il avait atteint les quarts avec l’AC Milan.
Milan, c’est également l’équipe qui avait sorti le PSG de la compétition lors des demi-finales en 1995, dernière fois où le club parisien avait fourni une prestation respectable. Le match de ce soir constituera donc le premier vrai défi de l’équipe depuis son rachat par le Qatar.
… mais donné favori de la compétition
De charisme européen, le PSG n’en a donc pas encore. Pourtant, le club est bel et bien donné favori face au FC Valence. N’ayant pas grand-chose à perdre, il a gagné ses 11 derniers matchs et dispose désormais d’une avance confortable sur l’Olympique Lyonnais (6 points), ce qui devrait pousser l’équipe à s’autoriser certaines prises de risque.
Le PSG pourra aussi compter sur ses 200 millions d’euros d’achat de stars dépensés ces deux dernières saisons : Silva, Moura, Ibrahimovic, Pastore, Lavezzi… sont autant d’atouts pour l’équipe de Carlo Ancelotti. À moins que du côté de Valence, le trio offensif Feghouli /Banega /Soldado et le défenseur de référence Adil Rami ne fassent la différence.
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Beckham, le 12e homme dans les tribunes
Autour du stade Mestalla de Valence, les 55 000 supporters seront majoritairement pour l’équipe espagnole, ce qui ne manquera pas de déstabiliser un temps le PSG. Mais au milieu des foules blanches et noires, un homme devra bien assumer le bleu et le rouge de sa nouvelle équipe.
David Beckham, encore en phase de préparation, est en effet arrivé à Valence dans la matinée et sera dans les tribunes pour encourager ses nouveaux coéquipiers du PSG. La star ne devrait rejoindre les autres joueurs sur la pelouse que le 17 février prochain pour le match contre Sochaux en clôture de la 25e journée de Ligue 1, voire le 24 février pour un match très attendu qui l’opposera à l’Olympique de Marseille au Parc des Princes.