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La transmission du savoir dans les écoles n’a pas l’air de beaucoup évoluer. A l’ère du numérique, les élèves continuent d’amener livres et supports papiers dans leurs cartables. Ce sont les enseignants qui dictent leur loi en la matière et ils ont bien du mal à intégrer les nouvelles technologies numériques à leurs méthodes.
Une enquête TNS Sofres-Savoir livre de novembre 2011 a révélé que la France se classe 24ème sur 28 concernant les usages du numérique dans l’éducation. Quand les cahiers, les stylos et les manuels papiers continuent d’être la norme chez les Français, les Danois autorisent les élèves à passer leur Bac avec leur ordinateur connecté.
16% des enseignants utilisent des manuels numériques selon cette étude, soit 1% du chiffre d’affaires des éditeurs de livres scolaires, alors même que ces supports sont 15% moins chers à produire que les manuels « papier », en raison de la suppression des coûts d’impression, de distribution et de stockage.
Des outils susceptibles de faciliter la gestion des programmes
Au-delà de l’enjeu des supports de connaissance, les enseignants pourraient réellement mettre à profit les possibilités des nouveaux outils numériques pour améliorer leur organisation et optimiser leur temps. Cela faciliterait la gestion de programmes lourds et difficiles à terminer dans des classes surchargées tout en aménageant un espace pour la réflexion et le développement de l’esprit critique.
Mobiliser des ressources, faciliter l’interaction avec les élèves, systématiser le contrôle des connaissances, le numérique offre de solutions alternatives multiples et pragmatiques réellement susceptibles de plaire aux enseignants.
Surmonter la méfiance des enseignants
Pour le moment, ces derniers sont méfiants. Numérique signifie ordinateurs, distractions pour les élèves et plantages susceptibles de faire perdre un temps précieux. C’est au gouvernement de mettre en place une stratégie numérique dynamique dans les écoles passant par un exercice de conviction à l’attention des enseignants. La formation des professeurs fait justement partie du plan annoncé par Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, le 13 décembre 2012.
Cette stratégie globale, qui comprend également un volet équipements, a été saluée par Completel qui a déclaré se tenir à la disposition du gouvernement dans cette démarche constructive. Etant l’un des premiers opérateurs pour équiper les collèges et moderniser le système éducatif, Completel propose des solutions clef en main aux établissements scolaires afin de répondre à l’évolution des usages et aux nouveaux besoins scolaires.
Le système éducatif français détient donc les éléments nécessaires à sa refondation : une stratégie globale pouvant s’appuyer sur des solutions numériques d’ores et déjà prêtes à être utilisées. Il ne manque plus qu’à convaincre les principaux intéressés, à savoir les enseignants.
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