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Les Français défaitistes face au cancer

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Les Français sont défaitistes face au cancer. C’est en tout cas ce qu’indiquent les résultats de deux études publiées lundi 4 février par la Fondation ARC à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer.

70% des sondés ne veulent pas faire d’efforts

Pour expliquer le comportement des Français face au cancer, Jacques Raynaud, président de l’Arc pour la recherche sur le cancer, résume : « Je connais les risques, mais je n’en tire aucune conséquence sur mon comportement, car je ne peux rien faire contre la pollution ou l’hérédité. »

En effet, selon les études publiées par la Fondation et réalisées par Ipsos, 70% des Français affirment n’avoir jamais envisagé de faire un effort particulier pour réduire leurs chances de contracter un cancer.

Parmi ces derniers 75% (52% de la totalité des sondés), estiment qu’ils pourront tomber malades quels que soient leurs efforts et 50% affirment ne pas avoir un mode de vie « à risque ».

Les facteurs aggravants de l’environnement

Ces études révèlent également une image paradoxale du cancer. Les Français estiment ainsi que de nombreux espoirs ont été soulevés depuis plusieurs années, notamment par la recherche et l’amélioration des pronostics vitaux des patients, mais ils sont également nombreux à être fatalistes, mettant en cause les facteurs aggravant de l’environnement (pesticides, pollution, OGM).

Face à ces résultats, l’Arc tente de sensibiliser la population à la prévention. Car selon la Fondation, « les facteurs héréditaires ne sont à l’origine que de 5 à 10% des cancers, » et « il apparaît que lorsque les personnes modifient leur hygiène de vie, c’est davantage pour prévenir le risque cardio-vasculaire ou le surpoids, » indique ainsi Jacques Raynaud.

Vers une prévention personnalisée

La « prévention personnalisée », c’est ainsi que nomme la Fondation le futur programme de dépistage pour lequel la Fondation compte débloquer des fonds.

À partir de modèles de calcul de risques précis et évolutifs, de l’élaboration de programmes adaptés à chaque individu, le futur mode de prévention du cancer pourrait, à l’avenir, s’adapter à chaque profil.

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