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Les prévisions de la banque JP Morgan pour l’année du Serpent

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Déjà en novembre 2012, soit trois mois avant le Nouvel an chinois, la banque new-yorkaise rédigeait un rapport sur les perspectives boursières de l’année du Serpent pour le marché asiatique.

Les actions américaines à l’épreuve du calendrier chinois

Début février, une semaine avant la nouvelle année, la banque analyse cette-fois ci les performances des actions américaines, à l’épreuve du calendrier lunaire chinois, depuis 1871.

Malheureusement, depuis 141 ans, les années placées sous le signe du Serpent – chaque animal revient tous les douze ans – auraient enregistré les plus mauvaises performances (-6% en moyenne), contrairement à l’année du Dragon (comme en 2012), qui enregistre en moyenne des performances de +9%.

Les analystes de JP Morgan rappellent cependant qu’« en dépit de ses nombreux écueils, l’année du Serpent fait généralement l’objet de progrès réguliers et nécessite de faire attention aux détails – une année plus favorable aux investisseurs qui s’appuient sur un processus rigoureux, qu’aux gérants intuitifs ! ».

Ces évènements qui ont marqué l’année du Serpent depuis 141 ans…

Le rapport de la banque rappelle que les années précédentes placées sous le signe du Serpent ont été marquées par des « évènements traîtres », mais aussi par « le lancement d’initiatives clés ».

Du krach boursier de Wall Street en 1929 à l’attaque terroriste des tours jumelles le 11 septembre 2001, en passant par l’attaque de Pearl Harbour par l’armée japonaise (1941), les « années Serpent » ont connu plusieurs bouleversements majeurs pour les États-Unis et l’économie américaine.

Mais elles ont aussi été marquées par des évènements plus décisifs pour l’amélioration des relations internationales, comme la visite historique du président égyptien Sadate en Israël (1977), ou le plan de sauvetage du gouvernement américain pour stopper la crise des « Savings & Loans », en 1989.

Ces personnalités qui doivent rester vigilantes

Pour Ben Bernanke, actuel président de la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed), né durant l’année du Serpent, sa dernière année à la tête de Fed pourrait connaître une baisse de productivité. « Ce pourrait être une année pour les compromis, durant laquelle les serpents pourraient être contraints de revoir à la baisse leurs anticipation », estiment les analystes de JP Morgan.

Et concernant Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), né durant l’année du Cochon – dont l’affinité avec les Serpents est minimale, selon l’astrologie chinoise -, « 2013 pourrait être une année de réussite chèrement acquise. Il sera dès lors essentiel pour M. Draghi de peser attentivement chacune de ses décisions, dans la mesure où les événements pourraient mettre sa patience à rude épreuve »À bon entendeur…

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