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«Maison Close», saison 2: le Paradis face à l’ordre moral

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Une saison 1 jugée trop « impressionniste »

De beaux tableaux, sans efficacité narrative. Voilà ce qui était reproché aux épisodes de la première saison de Maison Close diffusés sur la chaîne cryptée« La saison 1 avait un côté plus impressionniste, plus morcelé. Nous avions envie d’une suite différente, plus dramatique », reconnaît Fabrice de La Patellière, le directeur de la fiction française de Canal+.
Composée de 8 épisodes de 52 minutes écrits par Franck Philippon et Cécile Ducrocq et réalisés par Mabrouk El Mechri, la deuxième saison de Maison Close semble avoir été revue et corrigée.

« Chaque nouvelle saison est l’occasion pour nous d’essayer de corriger, d’améliorer », a expliqué Fabrice de la Patellière. « Nous avons eu l’humilité de nous rendre compte de ce qui ne marchait pas », confie quant à lui le réalisateur Mabrouk el Mechri au quotidien Metro. « On nous a reproché d’avoir fait une première saison trop impressionniste. Le challenge était donc de se renouveler ». Et pour cela, le cinéaste indique avoir fait évolué le décor, les personnages mais également avoir « rendu la narration plus classique » et avoir « introduit des personnages masculins plus forts ».

Esthétique et intensité dramatique

Au casting, on retrouve donc Anne Charrier, Valérie Karsenti, Catherine Hosmalin, Blandine Bellavoir et Déborah Grall. Les pensionnaires du Paradis, qui se sont débarrassées de l’infâme Gaillac à la fin de la saison 1, ont repris la gestion de l’établissement. Avec le retour à l’Ordre moral et les exigences d’un nouveau commissaire, les filles décident, en accord avec Hortense, de s’allier avec le voyou Louis Mosca (Michaël Cohen) pour conserver leur liberté durement acquise. Contrairement à la première saison qui se concentrait essentiellement sur le huis clos, l’enfermement des pensionnaires dans la maison close, la saison 2 montre comment Véra, Rose et les autres filles tentent de conserver leur autonomie. Toujours aussi sexy, la série est dotée d’une grande esthétique et d’une intensité dramatique incontestablement plus riche que la précédente saison.

 

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