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Malgré les menaces terroristes, David Cameron se rend en Libye

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Après avoir passé quelques heures en Algérie, où il a signé un partenariat de lutte contre le terrorisme avec le président Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre britannique est arrivé pour une visite surprise en Libye, jeudi 31 janvier.

Une sécurité renforcée autour du Premier ministre

Quelques jours à peine après une « menace imminente » contre les ressortissants occidentaux en Libye, délivrée par les autorités britanniques, la visite de David Cameron à Tripoli est entourée de mesures de sécurité exceptionnelles.

Dès son arrivée sur le sol libyen, le Premier ministre britannique s’est rendu à l’Académie de police, accompagné du Premier ministre libyen, Achour Chwayel. À cette occasion, il a assisté à une cérémonie de sortie d’une nouvelle promotion d’officiers.

Menaces récurrentes contre les Britanniques en Libye

Comme en Algérie, David Cameron mettra la sécurité et la lutte anti-terroriste au cœur des discussions avec les responsables libyens.

Deux semaines après la prise d’otages d’In Amenas qui a fait 37 morts, dont de nombreux ressortissants britanniques, la lutte contre le terrorisme est plus que jamais au cœur des préoccupations du Royaume-Uni.

Jeudi 24 janvier, le Royaume-Uni avait été le premier pays à exhorter ses ressortissants en Libye à quitter Benghazi en raison d’une « menace spécifique et imminente » contre les Occidentaux.

La France, l’Allemagne et les Pays-Bas avaient ensuite relayé l’appel britannique. Lundi 28 janvier, le Royaume-Uni a de nouveau fait état d’une « menace potentielle contre l’ambassade britannique à Tripoli ».

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