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«Möbius»: un thriller glamour avec Cécile de France et Jean Dujardin

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Deux espions amoureux

Fragilisé depuis l’échec des Patriotes (1994), Eric Rochant revient sur le devant de la scène avec le thriller d’espionnage Möbius. « Ma compagne m’a dit un jour qu’elle voudrait que je réalise mes Enchaînés [film d’Alfred Hitchcock, ndlr]. L’idée m’a plu. Möbius est donc une histoire d’amour sur fond d’espionnage où les amoureux, comme chez Hitchcock, ne peuvent pas vraiment s’aimer », explique le réalisateur absent du grand écran depuis 2006.

Dans ce film, Eric Rochant nous plonge dans le monde de l’espionnage, le monde du mensonge où Grégory Lioubov (Jean Dujardin), agent secret est envoyé à Monaco pour surveiller les moindres faits et gestes d’un puissant et dangereux homme d’affaires. Pour cette mission, son équipe recrute Alice (Cécile de France), une tradeuse glamour. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or pour rentrer en contact avec elle. Une histoire d’amour naît alors entre les deux personnages. La passion entre les deux espions permet au réalisateur de raconter quelque chose de « pur, de vrai, de fort et de terriblement sensuel au pays des mensonges », explique Eric Rochant.

Jean Dujardin dans la « retenue »

Dans la peau d’un agent secret russe, Jean Dujardin change ici de registre après le succès du film muet de Michel Hazanavicius : « Après The Artist où on me demandait d’être davantage expressif, je trouvais intéressant d’aller dans plus de retenue. Car dans Möbius, c’est avant tout le réalisateur qui vient nous chercher avec sa caméra », explique l’acteur.

Pour s’approprier le personnage de Grégory Lioubov, Jean Dujardin a non seulement dû apprendre le russe, mais aussi s’initier au « systema », l’art martial des forces spéciales du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie, le FSB.

Eric Rochant qui a fait part de ses impressions pendant tout le tournage via le réseau social Twitter a remercié ses « deux acteurs sublimes » le dernier jour, confiant qu’il avait « essayé de faire un film glamour et tendu ». Et de conclure : « On verra si j’ai réussi ».

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