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Nouvelles plaintes contre les pilules 3ème, 4ème génération et Diane 35

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La justice recevra, mardi 12 février, une soixantaine de nouvelles plaintes provenant de victimes des pilules 3ème et 4ème génération, ainsi que de la pilule anti-acnéique Diane 35.

650 nouveaux témoignages

Ces plaintes seront déposées par des femmes âgées de 16 à 35 ans au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris, selon une annonce des avocats des victimes, Jean-Christophe Coubris et Philippe Courtois, dans un communiqué de presse.

« Nous avons été destinataires de plus de 650 témoignages de victimes de ces pilules ; la plupart après avoir réuni leur dossier médical entend déposer plainte à leur tour, » indiquent les avocats.

« Nous souhaitons, par cette démarche obtenir une réaction de l’agence du médicament et du gouvernement, de sorte à ce que, comme pour Diane 35, la commercialisation des pilules 3ème et 4ème génération soit suspendue, » ont-ils ajouté.

315 000 femmes utilisent la pilule Diane 35

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a reconnu, le 27 janvier dernier, les décès de quatre femmes, depuis 1987, liés à la prise de la pilule Diane 35.

Cette pilule, utilisée comme traitement contre l’acné, est également un contraceptif oral qui provoquerait la formation de caillots de sang.

En 2012, environ 315 000 femmes utilisaient cette pilule ou les génériques correspondants, selon les chiffres de l’ANSM.

« Quatre décès sont imputables à une thrombose veineuse » liée à l’absorption de ce médicament, indiquait alors l’agence dans un communiqué qui estime également que pour trois autres décès suspects, « la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées. »

Déremboursement de la pilule 3ème génération le 31 mars prochain

Quant à la pilule 3ème génération, l’affaire a démarré en décembre dernier, lorsqu’une jeune femme, victime d’un accident vasculaire cérébral, a affirmé que cet accident était imputable à la prise de ce contraceptif.

Le 2 janvier dernier, la ministre de la Santé Marisol Touraine a décidé d’avancer la date du déremboursement de ce moyen de contraception au 31 mars 2013.

Les pilules 3ème génération sont actuellement prescrites à 1,5 million de femmes en France. Ces pilules provoqueraient, chez certaines d’entre elles, des risques d’accidents thrombo-embolique.

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