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L’athlète sud-africain Oscar Pistorius, plus connu pour ses exploits sur les stades des Jeux paralympiques et Olympiques, a été inculpé du meurtre de sa petite amie, jeudi 14 février.
Tuée par quatre balles tirées
Vendredi 15 février au matin, Oscar Pistorius a comparu devant un juge de Pretoria, où il est arrivé à 8 heures, heure de Paris, après avoir passé la nuit en détention préventive.
Oscar Pistorius est arrivé en larmes dans la petite salle d’audience de Pretoria, soutenu par quelques proches présents dans la salle, avant de s’entendre lire l’acte formel d’accusation.
La suite des débats, durant lesquels Oscar Pistorius devra s’expliquer sur les circonstances qui l’ont amené à tuer sa petite amie, la mannequin Reeva Steenkamp, 30 ans, qu’il fréquentait depuis novembre dernier, a été reportée à mardi 19 et mercredi 20 février. En attendant, l’athlète restera incarcéré.
Dans la nuit de mercredi 13 à jeudi 14 février, l’athlète aurait tiré quatre fois sur la jeune femme avec un 9mm, après l’avoir confondu avec un cambrioleur.
Blessée à la tête et au bras, Reeva Steenkamp est décédée sur place, dans la maison de l’athlète à Pretoria.
Le taux de criminalité sud-africain explose
La presse locale a immédiatement mis en avant la thèse de l’accident, thèse rejetée par la suite par les enquêteurs en raison de certains rapports passés faisant état de « disputes familiales au domicile de l’accusé ».
L’affaire Oscar Pistorius intervient par ailleurs dans un contexte de fort taux de criminalité en Afrique du Sud. Les Sud-Africains sont nombreux à se barricader chez eux, armés, pour éviter les cambriolages fréquents.
Cette affaire réveille également le souvenir de Rudi Visagie, international de rugby qui, en 2004, avait abattu sa fille de 19 ans par erreur, après l’avoir confondu avec un intrus sur le point de voler sa voiture, en pleine nuit.