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Otages français au Cameroun: les islamistes, suspects n°1

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Sept membres d’une même famille française, trois adultes et quatre enfants, ont été kidnappés au Cameroun mardi 19 février, près de la frontière du Nigeria où ils ont été emmenés par leurs ravisseurs. Les groupes islamistes Boko Haram et Ansaru sont soupçonnés d’être les auteurs de cet enlèvement. 

Depuis la GrèceFrançois Hollande a déclaré qu’il s’agissait d’un « groupe terroriste que nous connaissons et qui est au Nigeria », avant de préciser qu’il voyait « surtout l’implantation d’un groupe terroriste, Boko Haram en l’occurrence, dans cette partie-là du Cameroun et c’est suffisamment inquiétant pour nous mobiliser ». « Tout nous permet de penser que c’est probablement la secte Boko Haram », a quant à lui déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lors d’une conférence de presse à Paris, mardi 19 férvier.

Boko Haram soupçonné, anti-chrétien et anti-occidental

La secte islamique Boko Haram – qui signifie en langue haoussa « l’éducation occidentale est un péché » – s’est formée en 2002 à Maiduguri, dans le nord du Nigeria. Ce groupe anti-chrétien et anti-occidental réclame l’application intégrale de la charia et multiplie les attaques et les attentats dans le nord du Nigeria depuis 2009, date à laquelle le leader de l’organisation, Mohammed Yusuf fut arrêté. Cependant, Boko Haram n’a jamais revendiqué d’enlèvement jusqu’à maintenant.

Ansaru, faction dissente de Boko Haram

Un autre groupe est suspecté d’être à l’origine de l’enlèvement des sept touristes français : le groupuscule Ansaru, présenté comme une faction dissidente de Boko Haram, ayant des liens avec Aqmi. Ansaru est en pleine expansion depuis le rapt du ressortissant français Francis Collomp, le 19 décembre dernier. Ansaru – de son nom complet Jama’atu Ansarul Musilimina fi Biladin Sudan (« partisans de l’islam en Afrique noire »a également revendiqué, lundi 18 février, l’enlèvement de sept employés étrangers d’une société de construction libanaise. Comme Boko Haram, cette organisation formée en janvier 2012, « se bat pour l’instauration d’un Etat islamique dans le nord du Nigeria », rappelle l’hebdomadaire Jeune Afrique

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