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Un homme gifle un bébé dans un avion et perd son emploi

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Le 8 février dernier, Joe Rickey Hundley, 60 ans, agressait un enfant de 19 mois, Jonas Bennett, sur ​​un vol en provenance de Minneapolis et en direction d’Atlanta.

Renvoyé

Un représentant de l’AGC Aerospace & Defense a déclaré dimanche 17 février que Joe Rickey Hundley ne faisait désormais plus partie de l’entreprise. « Les rapports sur le récent comportement de l’un de nos dirigeants des unités commerciales, alors qu’il voyageait pour raisons personnelles, sont offensants et inquiétants », a indiqué la compagnie dans un communiqué.

« Nous avons pris cette affaire très au sérieux et travaillé avec précaution pour l’examiner dès que nous avons été mis au courant ».

Selon la mère, l’agresseur sentait l’alcool

La mère de l’enfant, Jessica Bennett, 33 ans, a déclaré qu’elle avait passé la plus grande partie du vol à l’arrière de l’avion avec son fils Jonas pour s’éloigner de Joe Rickey Hundley qui, dit-elle, sentait l’alcool. Selon CNN, elle a dû retourner à sa place au moment de la descente vers Atlanta et le petit garçon s’est mis à pleurer.

Joe Rickey Hundley lui aurait alors dit de « faire taire son « négro » de bébé », rapportent les dossiers judiciaires. L’homme a ensuite giflé l’enfant, le griffant sous l’œil. « Je ne pouvais pas croire qu’il serait capable de dire une chose pareille à un bébé et de le frapper », a déclaré la mère à CBS. « J’avais l’impression d’être dans un autre monde. Je tremblais ».

Un acte raciste ?

John Thompson, l’avocat de la famille Bennett, a déclaré à CNN que les Bennett avaient été surpris d’avoir à faire face à la question raciale si tôt dans la vie de leur enfant. Jessica Bennett et son mari sont blancs, tandis que leur fils adoptif est noir.

L’avocate de Joe Rickey Hundley, Marcia Shein, a nié le fait que le comportement de son client était empreint de racisme. « Il n’est pas raciste », a déclaré Marcia Shein au Chicago Tribune. « Je vais faire en sorte de rendre cela bien clair, parce que c’est ce que les gens laissent entendre. Il y a des informations essentielles que les gens n’ont pas, et qui ressortiront à temps ».

« Je suis désolée pour la famille qui doit être bouleversée », a ajouté l’avocate. « Je peux comprendre qu’elle le soit ».

GlobalPost / Adaption : rédaction JOL Press

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