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Unicef: les «jeunes ambassadeurs» frappés par la «joie de vivre» au Bénin

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Le Bénin, petit pays d’Afrique occidentale, est l’un des rares pays qui bénéficie d’un régime démocratique en Afrique, et qui jouit d’une relative stabilité économique depuis son accès à l’indépendance, en 1960.

Mais les risques de mortalité maternelle et infantile restent élevés, tout comme le taux d’analphabétisme, des femmes en particulier. Le Bénin fait partie des 20 pays ayant le plus faible indicateur de développement humain (IDH), et près de la moitié de la population vit avec moins d’1,25 dollar par jour.

« Une réalité très éloignée de la leur »

Louise, Loïc, Joséphine, Romane, Claire et Kévin ont parcouru le sud du Bénin pendant une semaine pour recueillir les témoignages des bénéficiaires et partenaires locaux des programmes de l’Unicef. Sur son site, l’organisation explique ainsi leur mission : « Transformés en photographes, preneurs de son, voire en cameramen, ces jeunes apprentis reporters se sont investis pour faire connaître le travail de l’Unicef au quotidien et nous faire découvrir une réalité très éloignée de la leur ».

« Je n’ai jamais vu autant d’enfants heureux de vivre que là-bas. On voit bien au fond de leurs yeux qu’ils ont vécu des choses difficiles, mais ils ont un bonheur de vivre étonnant », raconte Loïc. « Il faut croire, croire en la solidarité, croire aux générations passées et croire aux générations futures », ajoute Romane.

Les enfants, premières victimes de la mortalité

Les enfants de moins de cinq ans figurent parmi les personnes les plus touchées par la mortalité au sein de la population béninoise, à l’instar des femmes et des personnes âgées. Ils sont en effet les premières victimes de l’exploitation par le travail, des violences et du mariage forcé et précoce (pour les filles).

En matière d’éducation, ils subissent la non-scolarisation et une inégalité filles-garçons. Concernant la survie et le développement, la situation reste préoccupante, notamment à cause du manque de soins et d’hygiène, et des maladies comme la malnutrition, le sida et les différentes maladies infantiles.

La pauvreté et l’isolement au cœur du programme humanitaire

L’Unicef rappelle que la pauvreté est souvent à l’origine d’abus sexuels et de l’exploitation dont sont victimes les enfants, de même que « le « confiage », pratique traditionnelle qui consiste à confier l’éducation d’un enfant à un membre de la « famille élargie », en échange de quoi l’enfant est chargé de quelques tâches ménagères ou de la garde des plus petits ».

Concernant leur éducation, les distances à parcourir pour aller à l’école et la pauvreté des familles (qui poussent souvent les enfants en bas âge à travailler) sont les principales causes du manque d’éducation. Enfin, l’isolement géographique, le manque de centres et de personnels de santé qualifiés, et le manque de connaissances et d’informations en matière d’hygiène et d’assainissement augmentent le risque, pour les enfants, de tomber malade ou de ne pas être soigné.

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