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«Week-end Royal»: Bill Murray est le président américain F. Roosevelt

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Un week-end historique

Nous sommes en juin 1939. Le Président Franklin D. Roosevelt attend la visite du roi George VI et de son épouse Elizabeth, invités à passer le week-end dans sa propriété à la campagne. Un week end historique puisqu’il s’agit de la première visite d’un monarque britannique aux Etats-Unis.

La Grande-Bretagne qui se prépare à entrer en guerre contre l’Allemagne espère bien obtenir l’aide américaine. En ce week-end royal, les affaires internationales ne sont pas vraiment la priorité de Franklin D. Roosevelt, davantage intéressé par sa relation avec sa cousine Daisy, son amante cachée.

« D’un point de vue historique, c’est au cours de ce week-end de 1939 que « la relation privilégiée » entre la Grande-Bretagne et l’Amérique s’est établie » raconte le producteur David Aukin.  « Après son départ, le roi a envoyé un télégramme à Roosevelt pour le remercier. En mangeant un hot-dog, le roi a prouvé que les Britanniques allaient enfin considérer les Américains comme leurs égaux et qu’il ne les regardait pas de haut », poursuit-il.

« Humain »

Pour Bill Murray, qui interprète Franklin D. Roosevelt dans le film, « cette histoire montre le côté humain de ce grand homme ». Après avoir lu le scénario, l’acteur se souvient avoir contacté Roger Michell et avoir longtemps discuté avec lui. «Il m’a dit : « Je viens vous voir aux Etats-Unis ». Nous nous sommes promenés sur la plage et nous avons discuté de ce qu’on pourrait faire de cette formidable histoire », confie Bill Murray.

Une liaison secrète

Le film du réalisateur britannique Roger Michell retrace également la relation sentimentale entre le 32e président des Etats-Unis avec sa cousine lontaine, Daisy Suckley. A la mort de cette dernière,  des journaux intimes ont été retrouvés sous son lit détaillant son histoire d’amour avec Franklin D. Roosevelt. Mais en abordant cette liaison, restée secrète jusu’à la mort de Daisy, le réalisateur mêle deux intrigues sans rapport au sein du même film, au risque de perdre l’intérêt de son spectateur.

 

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