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«As if I’m not there», drame psychologique sur l’instinct de survie

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Tire du livre éponyme du journaliste et écrivain croate a, réfugié a Stockholm, le film a représenté Irlande aux Oscars en 2011. La caméra de la réalisatrice, aussi journaliste et professeure d`art, suit  Samira, la jeune institutrice de Sarajevo, partie dans un village perdu de Bosnie, remplacer une amie en congé de maternité. La guerre éclate et elle, comme d`autres jeunes habitantes, non serbes, se retrouvent dans un camp-bordel. Régulièrement soumise aux pires sévices et maltraitances de tout genre de la part de paramilitaires du général Mladic, actuellement juge au Tribunal de la Haye pour crimes de guerre et génocide, elle décide de survivre et accepte la protection du Capitaine, ébloui par sa beauté et et son affinement.
 

L’espoir d’un futur meilleur

De cette histoire banale, arrivée au plusieurs femmes détenues durant le conflit fratricide qui, a l`époque, a bénéficié d`une amnésie presque totale, de la part de Communauté internationale, Juanita Wilson a réussi de faire un drame psychologique sur la peur et l`instinct de survie. Elle explique sa démarche cinématographique : « Dans certaines situations extrêmes, en contexte de guerre, il n`y a pas de solidarité naturelle entre les gens,tout le monde baisse la tête et espère que le malheur tombera sur quelqu`un d`autre. Cela m`a amenée a réfléchir sur la manière dont tels évènements peuvent arriver, mais aussi sur les moyens que trouve un individu pour survivre face a la violence, malgré la faim, la fatigue, la peur . L`histoire du film nous transporte au coeur de la noirceur, de l`horreur que l`on peut s`infliger entre êtres humains, mais nous ramène,malgré tout, a l`espoir d`un futur meilleur ».
 
Apparemment, son message fut bien reçu : ce long métrage de 109 minutes a obtenu plusieurs importants prix. Au Festival International du Film du Caire en 2010, il a décroche une Pyramide en Argent et faisait partie de la sélection officielle au Festival de Toronto la même année. Quelques mois plus tard, « Comme je ne suis pas la » était  choisi dans la sélection officielle du Festival de Palm Springs. Durant l`IFTA/Irish Film and Telvision Academy Awards/, en 2011, Juanita Wilson a été proclamée meilleure réalisatrice, meilleure scénariste qui a tourné le meilleur film et nommé dans les catégories meilleur montage et meilleure photo.
 
Son héroïne Natasa Petrovic, originaire de la vile de Stip en Macédoine, de descendance serbe, a été nommée meilleure actrice et faisait partie de 10 meilleurs interprètes, candidats pour le prix « Shooting stars », à la 61eme Berlinale. Natasa a obtenu  prix de meilleure actrice, au Festival International du Film de Seattle. « Comme je ne suis pas la » fut titré du meilleur film étranger au Festival de Phoenix et au Long Island International Film Expo, en 2011. Il a aussi été le meilleur film dramatique au Festival du Film de Woods Hole. A Istambul  les proffessionels l`ont choisi pour le prestigieux The Film Award of the Council of Europe.
 
Ce palmarès est aussi la mérite des exellents acteurs : Fedja Stukan/Le Capiataine/, Stellan Skarsgand, Miraj Grbic, Jasna Diklic, Jelena Jovanova, Blagoj Veselinov et nombreux autres.
« Comme je ne suis pas la » est une coproduction entre l`Irlande, la Macédoine et la Suède.
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