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Austérité ou croissance: un conseil européen qui n’a rien d’ordinaire

15.03.2013 par La Rédaction

Troisième sommet européen de l’année, un sommet européen ordinaire à Bruxelles. Il a commencé jeudi 14 et s’achève aujourd’hui, vendredi 15 mars. Ordinaire parce que conforme au calendrier, ordinaire parce que les 27 ne seront pas sous la pression de la crise financière, mais extraordinaire par ses enjeux : jamais les pressions n’ont été aussi fortes pour que soit pris un nouveau cap budgétaire.

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Depuis trois ans, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, confrontés à une crise financière, économique et sociale, sans précédent misent sur l’austérité et la consolidation budgétaire. Résultat : les déficits budgétaires ont été réduits en moyenne à 2,8% du PIB dans la zone euro (3,4% dans les 27) mais les prévisions de croissance sont négatives, à -0,3% (+0,1% au niveau de l’Union à 27)… et les conséquences dramatiques de la crise font désormais craindre une explosion sociale ou/et politique.

Quel policy mix ? Deux camps s’affrontent

Pour François Hollande, ce sont les premières retrouvailles avec ses partenaires depuis un double aveu, double aveu en contradiction avec les engagements pris précédemment : le déficit budgétaire de la France ne passera pas sous la barre des 3% en 2013 et, pire, le gouvernement n’entend rien entreprendre pour qu’il en soit autrement.

Dans ces conditions, deux camps s’affronteront : d’un côté, « le camp de l’austérité », conduit par l’Allemagne et la chancelière Angela Merkel et, de l’autre, celui de la flexibilité, avec la France et François Hollande.

L’enjeu est de savoir si des politiques de relance doivent être lancées dans les pays qui se portent le mieux afin de relancer la croissance, et que ces pays puissent tirer avec eux les pays les plus en difficulté.

Pour une « consolidation budgétaire favorable à la croissance »

Comme toujours, un projet de conclusion circule avant même l’ouverture du sommet et celui-ci prône l’idée d’une « consolidation budgétaire favorable à la croissance ». Mais les marges de manœuvre sont réduites et, contrairement à ce que les non-économistes peuvent imaginer, il ne suffit pas d’opposer « austérité » et « croissance » et les 27 devront définir une stratégie intelligente permettant d’avancer sur les deux objectifs, la reprise de la croissance et la maitrise des déficits budgétaires.

Dans ce cadre, les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront de la réorientation des Fonds structurels européens, de la recapitalisation de la banque européenne d’investissement mais aussi de réformes visant à doper la compétitivité, renforcer le marché intérieur ou lutter contre le chômage des jeunes – et de la mise en place de l’union bancaire.

Un climat politique tendu, vent de fronde au Parlement

Ce sommet s’ouvre au lendemain de l’adoption par le Parlement européen – 506 voix contre 161 – d’une résolution rejetant « dans sa forme actuelle » le budget européen 2014-2020, arrêté lors du précédent sommet européen de février. Les eurodéputés souhaitent entamer des négociations avec les Etats afin d’obtenir des concessions sur un certain nombre de dispositions budgétaires.

Au-delà, de plus en plus de députés européens dénoncent l’opacité du mode de fonctionnement de l’Union européenne. La Commission européenne et le Conseil européen sont accusés de s’octroyer de plus en plus de pouvoirs – notamment des pouvoirs en matière de contrôle budgétaire – au détriment du Parlement européen, mais aussi des Parlements nationaux. Les députés estiment que la légitimité nationale des participants au Conseil européen ou à l’Eurogroupe ne saurait suffire à justifier que ces structures ne soient soumises, collectivement, à aucun contrôle devant un Parlement, qu’il soit européen ou national. Si l’on ajoute à cet édifice, la banque centrale européenne, pleinement indépendante, il apparait clairement que l’Europe souffre d’un déficit dramatique de démocratie.

La menace d’un contrecoup démocratique

Les élections en Italie l’ont récemment montré… Face aux effets de la crise, les citoyens des pays européens les plus touchés perdent patience et se tournent vers de nouvelles offres politiques, populismes, nationalismes voire fascismes.

Avec les élections européennes de 2014, les dirigeants européens doivent d’urgence démocratiser la zone euro et l’Union européenne. A défaut de redonner le pouvoir au peuple, ils doivent montrer qu’ils l’entendent et prendre des décisions qui s’imposent. C’est l’enjeu de ce sommet européen.  

La Rédaction


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