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«Borgia»: la série historique de retour sur Canal +

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Un budget digne de cinéma

Vendue dans plus de 50 pays, la première saison des Borgia avait réalisé le meilleur démarrage historique d’une série sur Canal+. Fort de ce succès, le créateur de la saga, Tom Fontana, à qui l’on doit de nombreuses séries télés dont Oz, a décidé de livrer une deuxième saison, diffusée sur la chaîne criptée à partir du 18 mars.

Les producteurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour la suite de la série. Les douze prochains épisodes ont été tournés dans les décors naturels de République Tchèque et d’Italie, notamment dans le château médiéval des Orsini à Bracciano, dans la province de Rome ainsi que dans le Palais Farnèse de Caprarola, l’un des meilleurs exemples de villa « Renaissance ». Le budget s’élèverait à 30 millions d’euros selon Le Monde Diplomatique, un budget digne d‘un long métrage au cinéma.  

Complots et conspirations

L’histoire reprend en février 1494,  huit mois après la mort de Juan, le fils ainé de Rodrigo Borgia. Comme dans la première saison, le téléspectateur suivra les complots de cette famille au destin sanglant, qui s’efforce d’instaurer une dynastie pour exercer leur domination sur le monde. Les douze prochains épisodes de 52 minutes porteront sur l’ascension de Cesare, interprété par Mark Ryder dans la série, qui devrait croiser sur son chemin des personnages célèbres de l’époque, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange ou encore Nicolas Machiavel.

Un contexte historique passionnant

Le créateur de cette série qui a pulvérisé les records d’audience a déclaré que les Borgia ne « cessaient de le surprendre ». « Plus je les étudie, plus j’approfondie les recherches sur cette famille, plus je suis étonné par la vie qu’ils ont mené. Pour un scénariste, c’est formidable », a-t-il confié au micro de France Inter.

Le contexte historique de la série l’a particulièrement intéressé. L’histoire se déroule au début de la Renaissance, « une période de foisonnement intellectuel et créatif. Mais aussi une époque de décadence », explique-t-il au Figaro.  Pour lui, l’époque à laquelle vivaient les Borgia est comparable à la nôtre : « Ils évoluent dans un monde en pleine mutations. Les musulmans ont été repoussés de Grenade, les juifs également. Le chaos régnait. Les populations ne savaient plus à quel Saint se vouer, comment gagner de l’argent ni comment mener une vie agréable ».

Mais le scénariste tient à le souligner : le comportement de cette famille « n’était pas pire que ceux des autres familles de l’époque à Rome, qui assassinaient, empoisonnaient et qui se trahissaient entre elles ». La terrible réputation des Borgia est due selon lui au fait qu’ils étaient « étrangers à Rome. Ils ont été parachutés à Rome, à la manière des hommes politiques », a-t-il précisé.

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