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Ces pétroglyphes pornographiques vieux de plus de 3000 ans…

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Il existe une forme de « pornographie » que l’on ne peut pas forcément trouver sur Google, écrit Mary Mycio, dans un récent article publié sur Slate.com. Sûrement parce que cette pornographie-là est vieille de 3000 ans et gravée sur le côté d’un mur de pierre dans une des régions les plus inhospitalières de Chine.

Comportements bisexuels dans les pétroglyphes Kangjiashimenji 

Ces gravures rupestres sont des représentations fascinantes et éclairantes sur le rituel de fertilité. Ce sont aussi quelques-unes des images les plus graphiques jamais révélées par des chercheurs, représentant des comportements bisexuels.

Baptisés « pétroglyphes Kangjiashimenji », ils ont été découverts il y a environ 25 ans par l’archéologue chinois Wang Binghua dans la province occidentale du Xinjiang.

Masturbation, orgies et animaux

Jeannine Davis-Kimball, directrice du Centre d’étude des nomades eurasiens, a été la première occidentale à voir les images, et elle a beaucoup étudié ces pétroglyphes.

Elle a divisé le « tableau » en huit scènes. Les dessins vont de quelques centimètres à près de trois mètres de haut. Les scènes représentent des femmes, des hommes se masturbant, des spectateurs, des animaux, des sacrifices d’animaux et des orgies.

Etranges représentations…

Par exemple, la seconde scène représente dix femmes et six hommes ithyphalliques (en érection), « prêts à copuler », écrit Jeannine Davis-Kimball.

« Le personnage le plus insolite dans cette scène est celui à l’extrême gauche qui représente probablement un chaman portant un masque de singe », écrit-elle. « Il a des antennes caractérisant la féminité qui lui sortent de la tête, et porte un « soutien-gorge » rouge… Comme il est ithyphallique, il s’agit d’une représentation bisexuelle, et il semble qu’il soit sur ​​le point de copuler avec une petite femelle dont les pattes sont écartées et dont la vulve est explicite… ».

Des indices sur les premiers colons de la Chine

Les gravures ont aussi un poids politique, à travers la manière dont elles modifient notre connaissance sur les premiers colons de la Chine. Les visages semblent caucasiens, ou de l’ouest, et des images équivalentes ont été découvertes à 2500 kilomètres de là, en Ukraine.

La Chine et le peuple ethnique des Ouïghours en sont toujours à débattre pour savoir à qui revient la région du Xinjiang, mais les preuves archéologiques n’ont pas répondu à ces questions.

Pourtant, la découverte, dans les environs, de momies enterrées dans des tombes dont les physiques sont proches de ceux des pétroglyphes, suggère que les premiers colons ne sont ni chinois ni ouïghours.

Une aubaine pour les chercheurs, qui ont ainsi moins de pression politique et sont plus libres d’étudier les pétroglyphes et les cimetières à proximité. Il semblerait que les chercheurs, comme les sujets qu’ils étudient, soient désormais libres de se mettre au travail

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GlobalPost / Adaptation : Rédaction JOL Press

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