Elle est députée de l’Essonne et maire de Longjumeau. Elle n’est pas inscrite sur les listes électorales de la capitale et n’y résidera qu’à partir de l’été. Elle est candidate aux primaires pour la désignation du candidat UMP pour les municipales de 2014 à Paris. Mais Nathalie Kosciusko-Morizet ne pourra pas voter lors de ces primaires.
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Une petite polémique de plus dont se sont saisis ceux qui ne voient dans la candidature de l’ancienne ministre de l’Écologie qu’une énième tentative de parachutage sur l’Hôtel de Ville de Paris. Même si, en l’occurrence, cela ne saurait remettre en cause sa participation, en tant que candidate, à cette sélection.
Ne peuvent voter lors de ces « primaires ouvertes » que les électeurs inscrits sur les listes électorales des 20 arrondissements parisiens. Le vote se fera exclusivement par Internet et sur inscription préalable. Selon les dispositions rendues publiques, le 14 mars, le 1er tour se déroulera du 31 mai au 3 juin. Si nécessaire, un second tour sera organisé du 7 au 10 juin. A ne pas pouvoir voter, Nathalie Kosciusko-Morizet économisera 3 euros, le prix à payer – la participation aux frais – pour s’exprimer.
NKM ne pourra donc pas voter pour ces primaires qui lui restent ouvertes. Elle ne pourra voter ni pour elle, ni pour un des cinq autres candidats à l’investiture : Rachida Dati, Jean-François Legaret, Pierre-Yves Bournazel, Franck Margain ou Douce de Fanclieu.
Nathalie Kosciusko-Morizet, maîtresse dans l’art des formules, s’en sort par une pirouette : c’est vrai que c’est plus élégant de ne pas voter pour soi, ce n’est pas très élégant… Tant pis pour ceux qui s’imaginaient déjà NKM et Rachida Dati, dans la solitude de l’isoloir virtuel, votant réciproquement l’une pour l’autre – façon Annie Girardot et Louis de Funès dans un moment d’anthologie du cinéma comique français. Une comédie de Claude Zidi, la zizanie…
