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La CGPME se réjouit de ce pluralisme syndical qui permettra de continuer, lors des négociations interprofessionnelles, à faire avancer une voie dite « réformiste ».
Pas de droit de veto pour la CGT
Il est à cet égard à souligner que les CFDT, CGC et CFTC signataires, aux côtés des organisations patronales dont la CGPME, de l’Accord Interprofessionnel sur la sécurisation du marché du travail restent représentatives.
La CGT ne sera donc pas, à elle seule, en capacité de bloquer les négociations interprofessionnelles.
Pour un dialogue social apaisé et constructif
Il est sur ce point à noter que la CGPME soucieuse de maintenir un dialogue social apaisé et constructif continuera à s’opposer à la loi d’amnistie sociale légitimant la violence lors des conflits sociaux.
Par ailleurs, lors de Planète PME le 18 juin 2013, un débat réunira en présence de Jean-François Roubaud, les 5 dirigeants des organisations syndicales de salariés sur « le rôle et la place des syndicats dans les PME ».
Réformer la représentativité patronale
Enfin, au vu de cette légitimité renouvelée des syndicats de salariés, la CGPME continue à réclamer de nouvelles règles de représentativité patronale, pour que les représentants des artisans, des TPE et des PME se voient reconnaître la place réelle qui est la leur dans l’économie française.