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Du cerveau à l’ordinateur: le téléchargement de l’esprit en 2025?

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Télécharger le contenu de son cerveau vers un disque dur ? Implanter des connaissances chez individu grâce à des signaux électriques ?

L’évolution exponentielle de la technologie laisse envisager bien des scénarios quant à la relation qui unira l’homme à l’ordinateur dans les prochaines décennies. Pourtant, des hypothèses relèvent pour certains moins de la saga Matrix que d’un futur pas si lointain.

La mémoire contrôlée par un interrupteur

Le défi principal est le suivant : faire transiter de l’information, sous forme de signaux électriques, de cellules nerveuses vivantes vers des circuits électroniques, et inversement. De nombreuses recherches ont déjà permis à des individus de faire bouger les éléments d’un écran d’ordinateur uniquement grâce à la pensée et à des électrodes implantées à proximité du cerveau.

Mais l’une des avancées les plus remarquables en matière de connexion neuronale est celle de l’américain Ted Berger, chercheur à l’université de Californie. En juin 2011, le scientifique parvenait à remplacer une partie de l’hippocampe d’un rat – la zone responsable de la formation de la mémoire à long terme – par une neuroprothèse électronique.

Il était alors possible de contrôler la formation de la mémoire chez l’animal, à la manière d’un interrupteur. Cet implant avait de plus accru les capacités mnésiques du rat.

Se tuer pour mieux renaître dans un ordinateur

Un neurobiologiste américain s’est de son côté personnellement engagé dans la recherche sur le téléchargement de l’esprit. Récemment, le scientifique déclarait être prêt à se suicider afin d’être « réincarné »… dans une machine.

Si la méthode de téléchargement d’esprit n’est toujours pas au point, Ken Hayworth a néanmoins affirmé être en mesure de garantir la conversion du contenu de son cerveau grâce à l’imprégnation polymérique.

L’objectif : préserver les tissus biologiques en remplaçant les liquides organiques de l’être humain par une résine plastique proche du silicone. « Quand votre corps cesse de fonctionner, il commence par se cannibaliser, explique Ken Hayworth. Il faut empêcher les enzymes de détruire les tissus. »

Un cerveau fossile réactivé sur un robot

C’est pourquoi, lorsque son âge se fera trop sentir, l’Américain a décidé de procéder à son suicide assisté avant que son cerveau de subisse les affres de la vieillesse, afin d’en préserver chaque protéine et chaque lipide. « Si tout fonctionne comme prévu, je serai un fossile parfait. »

Une fois recréé et simulé sur un ordinateur, puis implanté dans un corps de robot, le chercheur entend bien que son cerveau devienne le premier esprit « greffé » sur une machine. L’expérience pourrait ensuite être reconduite avec le cerveau des plus riches ou des plus intelligents. Mais pas avant 2025

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