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A peine quelques dizaines de minutes après la fermeture des portes de la chapelle Sixtine, de la fumée noire s’échappait du toit de l’édifice historique qui a accueilli, mardi 12 mars, les cardinaux réunis en conclave afin d’élire un successeur au pape démissionnaire Benoît XVI.
Quatre votes par jour
Les 115 cardinaux électeurs reprendront ce matin le chemin de la chapelle, vers 9 h30 et un second vote est attendu en fin de matinée.
A partir d’aujourd’hui, le conclave trouvera son rythme de croisière et ce jusqu’à l’élection du nouveau pape.
Les cardinaux alterneront vote et prière à l’Esprit Saint, jusqu’à ce qu’une majorité de deux tiers en faveur d’un pape potentiel se dégage. Chaque jour, quatre votes devraient se dérouler, deux le matin suivis de deux l’après-midi.
Pas plus de quatre jours de conclave
Pour ce conclave, et à la différence du précédent où le cardinal Joseph Ratzinger, futur pape Benoît XVI, s’était quasiment imposé, au moins dans les esprits de certains fidèles, avant la fermeture de la chapelle Sixtine, aucun candidat n’a réellement émergé et la liste des « papabili » est longue.
Pourtant, selon de nombreux vaticanistes, ce conclave ne devrait pas durer plus de quelques jours. Comme depuis 1905, l’élection des papes est relativement brève et pour cette édition, les cardinaux ont eu le temps, à partir de l’annonce de la démission de Benoît XVI, début février, de se rencontrer et d’aborder des questions qui sont traditionnellement soumises après la mort du souverain pontife.
Quelques « papabili » conservateurs
Parmi les « papabili » les plus regardés, l’Italien Angelo Scola, le Canadien Marc Ouellet, le Brésilien Odilo Scherer, l’Autrichien Joseph Schönborn, le Hongrois Peter Erdö et les deux Américains Timothy Dolan et Sean O’Malley.
Tous ont été créés cardinaux par Jean-Paul II et Benoît XVI, et tous sont réputés conservateurs et dans la droite lignée des deux derniers papes.
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