Jeudi 21 mars, l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse dans le cadre de l’affaire Bettencourt. Son avocat, Me Thierry Herzog, a déclaré qu’il formerait « immédiatement un recours ». L’annonce a provoqué un « coup de tonnerre » à l’UMP, qui a vivement réagi.
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Après une confrontation entre Nicolas Sarkozy et quatre membres du personnel de Liliane Bettencourt – dont l’ex-majordome de l’héritière de L’Oréal, Pascal Bonnefoy – le juge d’instruction Jean-Michel Gentil a décidé la mise en examen de l’ancien président de la République, confirmée par le parquet de Bordeaux en charge du dossier.
Abus de faiblesse
Dans un communiqué, le parquet déclare que : « Dans le cadre de l’information judiciaire suivie à raison de faits d’abus de faiblesse, d’abus de confiance aggravés, d’escroqueries aggravées au préjudice de Mme Liliane Bettencourt, trois magistrats instructeurs co-saisis, ont, ce jour 21 mars 2013, recueilli l’audition de M. Nicolas Sarkozy, lequel était assisté de Maître Thierry Herzog, avocat au Barreau de Paris ».
Ainsi, « au terme de cet acte, M. Nicolas Sarkozy, qui bénéficie de la présomption d’innocence, s’est vu notifier une mise en examen du chef d’abus de faiblesse commis en février 2007 et courant 2007 au préjudice de Mme Liliane Bettencourt Schuller ».