Le joueur de football grec Giorgos Katidis a été banni à vie de jouer pour n’importe quelle équipe nationale grecque après avoir fait un salut nazi, alors qu’il célébrait un but samedi 16 mars lors d’un match contre le FC Veria.
[image:1,l]
Giorgos Katidis assure qu’il ne savait pas ce que signifiait ce geste
Giorgos Katidis, milieu de terrain de l’AEK Athènes, a levé son bras à la manière du salut nazi pour célébrer le but gagnant de son équipe (2-1) contre le FC Veria lors du Championnat de Grèce. La Fédération grecque de football a qualifié le salut d’« insulte profonde à toutes les victimes de la brutalité nazie ».
Le footballeur de 20 ans a déclaré qu’il ne savait pas que son geste était le salut nazi et s’est excusé à la télévision et sur Twitter. L’entraîneur de l’AEK, Ewald Lienen, qui est allemand, a déclaré que Giorgos Katidis n’avait « aucune idée politique » et qu’il ne savait pas ce que cela signifiait.
« La lutte contre les partis néo-nazis est plus importante que jamais »
L’affaire intervient au moment du 70ème anniversaire des premières déportations de Juifs vivant à Thessalonique, en Grèce, jusqu’au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, rappelle l’agence de presse JTA [the Jewish Telegraphic Agency].
Prenant la parole à la synagogue Monastiriotes dimanche à Thessalonique, le Premier ministre grec Antonis Samaras a promis de sévir contre les groupes néo-nazis. « Nous devons faire très attention à ne pas oublier le message du « plus jamais ça ». La lutte contre les néo-nazis est plus importante que jamais », a déclaré Antonis Samaras.
Selon JTA, « ces derniers mois, la Grèce a connu une augmentation soudaine et spectaculaire du pouvoir du parti néo-nazi Golden Dawn, qui a raflé 18 sièges au Parlement lors de l’élection de l’an dernier ».
GlobalPost / Adaptation : Anaïs Lefébure pour JOL Press