Il y a quelques semaines, figurez-vous que j’ai eu vent d’une histoire pour le moins sordide. Un blog tenant des propos diffamatoire à l’égard d’un thérapeute, a vu le jour sur la toile. A priori, de nombreuses rumeurs naissent chaque jour dans cette jungle internet. Somme toute, pas de quoi en faire une montagne me direz-vous ! Et pourtant, celle-là a pris une ampleur des plus inattendue. Dès le lendemain, le praticien en question a reçu un coup de fil de la part de RTL.
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Diabolisation
Ces derniers, courageux mais pas téméraire ont précipitamment annulé l’émission, par crainte de voir entachée leur réputation. Trouvez-vous ça normal qu’un média bénéficiant d’autant de crédibilité aux yeux du public, se laisse influencer par le premier racontar qui circule.
Aujourd’hui, les grands médias participent activement à mettre les médecines naturelles sur le banc de touche. Vous avez sûrement entendu parler de l’enquête parlementaire qui se tient en ce moment, et visant à auditionner les acteurs concernés par « les dérives sectaires et santé. »
Cette 4e enquête ne fait qu’entretenir la psychose qui règne autour de ces approches de santé et de l’idée même du développement personnel. La Miviludes peut être fière, son travail porte ses fruits. Sous le couvert de mener une lutte antisecte, ces organismes sèment des graines de manipulation collective. Et le plus déplorable dans cette histoire c’est que la France, utilise les médias dans l’objectif de diaboliser ces approches.
Une politique discriminatoire ?
Pour reprendre les propos de Jean Luc Martin Lagardette, journaliste spécialisé, dans sa lettre ouverte aux responsables de la commission d’enquête : « La France, pays des lumières et des droits de l’homme mène une politique discriminatoire envers toutes une séries d’approches différentes, qu’elles soient spirituelles, thérapeutiques, écologiques, ou éducatives. » Encore plus grave : « La France est un des rares pays à dépenser des dizaines de millions d’euros pour stigmatiser des groupes de prières ou de méditations, et à dresser des listes d’associations qualifiées de sectes. »
Je lance donc aujourd’hui un appel : journalistes, consommateurs, et tout simplement citoyens, retrouvez un semblant d’esprit critique afin de ne plus participer à ce sabotage, qui prend chaque jour un peu plus d’ampleur et qui participe dans l’ombre, à conserver un monopole sur notre système de santé.