François HOLLANDE a des difficultés à trouver son style et son positionnement identitaire d’image.
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Le déplacement à Dijon a été l’occasion d’un cafouillage d’images à l’antenne. Chacun a pu voir ces images sur les chaînes d’infos : un homme l’interpelle F. Hollande, il est déplacé par des agents de sécurité. Un autre le prend par le cou, sans façon, à la sortie d’une brasserie ? Est-ce possible ? Une femme lui dit qu’elle ne veut pas de photo avec lui, qu’on le voit assez à la télé ! (Non, on doit respecter la fonction. Il a été élu démocratiquement. Ces excès ne sont pas bon signe. C’est le prélude à un mouvement social. C’est le prélude à une vague qui tente d’aller vers le rivage français. Je n’aime pas ces accents populistes. Le fourbis révolutionnaire, on sait quand cela commence, jamais quand cela finit. C’est une garantie de détérioration supplémentaire de notre économie.)
Le tracé du déplacement de Dijon a été débordé par un manque de préparation, en amont et au niveau préfectoral. Bien sûr, il y aura des choses positives dans ce déplacement mais c’est le cafouillage du voyage qui restera dans la mémoire collective de l’opinion publique.
Communiquer à la Présidence de la République n’est pas simple
C’est un exercice spécifique, délicat, professionnel, précis.
Etre SPIN DOCTOR est un métier, un vrai métier, difficile, douloureux parfois, de grande honnêteté intellectuelle et de courage personnel.
Encore une fois, le talent se mesure à sa capacité de dire la vérité à un grand dirigeant, dans le respect mais directement.
Nicolas SARKOZY a également eu des difficultés en matière de communication politique :
Sa personnalité était passée par dessus ses compétences.
Il avait désacralisé la fonction et n’a pas su faire son correctif d’image. Il a perdu, de justesse et par lui même. Aujourd’hui, a-t-il analysé, compris ses erreurs, le changement de dimension de la communication, l’importance de l’image ? Je ne le vois pas.
Se remettre en cause, est toujours un exercice douloureux
Une chose est acquise : il faut à chacun, un » miroir doctoring » pour cela.
L’indépendance du SPIN est de nature obligée.
Le SPIN DOCTOR n’est pas un militant.
Il est là, aussi, pour savoir faire cette maïeutique, dans le secret le plus absolu.
François Hollande n’écoute personne et continue son chemin.
Attention de ne pas désespérer la France.
Le Peuple de FRANCE est en attente, impatient, agacé, désespéré.
Le Peuple de FRANCE souhaite un cap, voir où on va et pourquoi.
François HOLLANDE doit se faire entendre son peuple.
La communication politique : c’est aussi être pédagogue et expliquer le chemin.
Ne jamais être dans un déni de réalité.
La politique reste un révélateur de personnalité
Elle a changé de nature, plus rapide, plus transparente, plus mondialisée.
Elle compte pour double, pour triple.
Elle aussi, doit être une réponse contre les fatalités économiques, sociales , financières et sociétales… La communication est une discipline majeure de toutes les gouvernances. J’aimerais que certains le comprennent avant qu’il ne soit trop tard.
A suivre…
Rendez vous pour la prochaine intervention télévisée du Président F.Hollande.
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Docteur en communication politique et économique, Ghyslaine Pierrat est une « spin doctor à la française ». Cette professionnelle de la communication travaille depuis 22 ans dans le secteur de la communication politique, financière et économique. Dans son ouvrage, elle relate son expérience, à l’aide de nombreux exemples et illustrations. Elle a brossé un panorama assez complet de la communication, au creux de la mondialisation et sous l’influence des nouvelles technologies.
En tout premier lieu, cette communicante confirmée définit et labellise un nouveau métier « les spin doctors à la française », à vocation de devenir des « spin doctors à la française- migrateurs ». Fortement inspirée par l’Histoire, elle met en relief comment s’est construite la fonction de « spin doctor » et les différentes stratifications de ce métier, au fur et à mesure.