On peut choisir ses amis, on ne choisit pas sa famille. Le pape François rejoint le club des dirigeants de ce monde « victime » des indiscrétions d’un frère ou d‘une sœur…
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L’an dernier, c’est le frère aîné du pape Benoît XVI, Georg Ratzinger, vieux prêtre bavarois qui, dans un livre intitulé « Mon frère, le pape », révélait que celui-ci n’avait jamais souhaité être élu pape, qu’il était trop frêle physiquement pour une charge qu’il trouvait bien trop astreignante. Aujourd‘hui, Georg Ratzinger a vu sa sortie confirmée par la démission du pape émérite mais, à l’époque, elle avait été jugée déplacée et le Vatican avait jugé bon de rappeler qu’il était en très bonne santé.
A l’inverse, Maria Elena Bergoglio, de douze ans la cadette du pape François, a tenu à démontrer la preuve de l’excellente vigueur de son frère. Dans le Daily Telegraph, elle a déclaré que celui-ci n’avait pas de « limites physiques » et qu’il était un excellent danseur de… tango.
Une danse pas très catholique
Elle a sans doute souhaité évoquer la jeunesse de Jorge Mario, avant que celui-ci ne réponde à sa vocation de prêtre. Enfin, c’est ce que l’on imagine car, si le goût de Karol Wojtyla – Jean-Paul II – pour le théâtre pouvait passer, on imagine mal une activité plus inappropriée que le tango pour un pape.
Le tango n’est-il pas de toutes les danses la plus érotique, née dans les bordels des bidonvilles de Buenos Aires ?
Confessions cardinales
Et pourtant, Maria Elena n’a rien inventé. Dans une interview publiée il y a trois ans, celui qui était alors le cardinal Bergoglio a déclaré à quel point il aimait le tango, ajoutant : « Cela vient du plus profond de moi, j’adore ça. »
Les propos de Maria Elena Bergoglio dans le Daily telegraph