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Les pistes de la CGPME pour faire repartir l’emploi et la croissance

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En matière d’emploi, mois après mois, les mauvais chiffres se succèdent. Les défaillances d’entreprises augmentent lentement. Elles concernent des entreprises de plus en plus importantes. 

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Les chefs d’entreprises sont inquiets. Il est temps de reprendre la parole en leur nom

Ils souffrent d’un manque de visibilité. Et pas simplement pour leur carnet de commande. Les impôts et taxes s’alourdissent rendant inaudible le message positif véhiculé par le CICE ou le contrat de génération. L’impact positif de l’accord sur la sécurisation du marché du travail ne résiste pas face à l’indignation que soulève le projet d’amnistie sociale, véritable incitation à la violence. Et les efforts pour rétablir l’équilibre des finances publiques sont perçus comme inéquitables depuis que les fonctionnaires se sont vus exonérés du jour de carence applicable en cas d’arrêt maladie.

Pourtant l’emploi et la croissance peuvent repartir 

Pour cela il convient avant tout de redonner confiance aux chefs d’entreprises. Equilibre des finances publiques oblige, il faut, dès maintenant, annoncer clairement les hausses d’impôts et de taxes à prévoir en 2013 et 2014, en les gageant sur des réductions ciblées des dépenses de fonctionnement du secteur public. 

Redonner de la cohérence aux politiques publiques 

Le chef d’entreprise regarde l’ensemble de son environnement.

Une taxe destinée à la collectivité territoriale ou à l’Etat sort toujours de sa poche !

Mettre en place un CICE pour améliorer la compétitivité des entreprises tout en préparant un formidable tour de vis règlementaire et fiscal au nom de la protection de l’environnement est paradoxal. Miser sur l’innovation en déployant une politique de filière tout en s’apprêtant à judiciariser davantage encore les relations avec les consommateurs au travers des class actions, est incompréhensible. Parler de simplifications administratives alors que le code du travail s’alourdit tous les 3 jours d’une page supplémentaire, est ce crédible ?

Seul moyen de cesser l’inflation législative et règlementaire : chaque texte nouveau doit s’accompagner de la suppression de 2 textes dans le même domaine

Enfin, la question du coût du travail et du financement de la protection sociale doit être posée sur la table. Le financement actuel de la protection sociale repose à 77% sur des revenus issus du travail. Cela pèse lourdement sur la compétitivité de nos entreprises dont les marges sont à leur plus bas niveau depuis 1985.

> Consultez le site de la CGPME

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