Le nouveau volet de « Mad Max » fait la une des journaux avant même qu’il ne sorte dans les salles de cinéma. Les écologistes et les tour-opérateurs ont en effet accusé la production de « Mad Max 4 » de nuire à l’écosystème déjà fragile du désert de Namibie…
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Des zones vierges ont été endommagées
Les producteurs du quatrième volet de la saga post-apocalyptique, Mad Max : Fury Road [« La rage de la route »], avec Charlize Theron, ont été accusés d’avoir détruit des parties du désert du Namib – le plus vieux du monde – pendant le tournage en Namibie l’année dernière, rapporte l’AFP.
« Ils ont construit des pistes dans des zones vierges », a déclaré le tour-opérateur Tommy Collard à l’AFP. « Ce qui est pire, c’est que l’équipe du film a essayé d’enlever les traces qu’ils ont eux-mêmes laissées, en faisant glisser des filets derrière eux [sur le sable], arrachant des plantes au passage ».
Le film aurait dû être tourné en Australie
Le film devait à l’origine être tourné près de la ville australienne de Broken Hill, où les trois autres films Mad Max ont été réalisés, mais des pluies abondantes, survenues après une grave sécheresse, ont déclenché une floraison importante dans l’ouest de la Nouvelle-Galles du Sud, – ce que les producteurs n’avaient pas tout à fait prévu…
Ainsi, le réalisateur George Miller a déplacé la production dans le désert du Namib, connu pour être extrêmement sec – plus dans l’esprit de Mad Max – qui s’étend du nord de l’Afrique du Sud au sud de l’Angola.
GlobalPost / Adaptation : Anaïs Lefébure pour JOL Press