Site icon La Revue Internationale

L’i-ROAD, la «motolib» de Toyota bientôt testée à Grenoble

[image:1,l]

C’est un véhicule d’un genre nouveau qui pourrait voir le jour à Grenoble. A l’origine de ce projet, le constructeur japonais Toyota, qui, à la veille du Salon de l’automobile de Genève, vient de signer un accord avec EDF, la ville de Grenoble et Cité lib, le système d’autopartage local.

Trois mois d’expérience

L’i-ROAD, c’est le nom de ce véhicule électrique mi-moto mi-voiture, qui devrait être mis en service prochainement dans les rues de la préfecture de l’Isère en 70 exemplaires. Une sorte de « motolib » pensée sur le modèle des services de vélos ou de voitures en libre-service existant déjà dans plusieurs grandes villes françaises.

« L’expérience va durer trois ans, explique le vice-président de Toyota Europe Didier Leroy à l’hebdomadaire Le Point. Elle va nous permettre d’évaluer la validité de ce projet qui se propose de réaliser le premier ou le dernier kilomètre, au choix. C’est celui qui sépare le plus souvent les transports en commun de votre destination finale. Nous offrons donc une solution de continuité et non de remplacement, en location dans des stations de recharge situées à proximité des endroits névralgiques ».

[image:2,l]

Un service accessible via smartphone

L’i-ROAD devrait en somme faciliter l’interopérabilité entre les différents modes de transport dont dispose la ville de Grenoble (actuellement bus et tramways). Les stations seront implantées par EDF dans la ville. Grâce à son téléphone mobile, l’utilisateur abonné pourra vérifier la disponibilité d’un véhicule et le réserver.

Mais l’i-ROAD devrait comporter quelques avantages sur les Autolib, mis en service notamment à Paris. Plus proche de la moto, ce véhicule électrique prendra bien moins de place qu’une voiture, et permettra de se faufiler dans la circulation du centre-ville grenoblois.

Toyota conquit le transport français

Si le prix du service n’a pas encore été fixé, Toyota a annoncé vouloir populariser son système « motolib ». L’autonomie limitée des véhicules ne permettra de toute façon pas d’effectuer de grands trajets extra-urbains.

Toyota confirme ainsi son désir d’investissement dans le transport français. Le constructeur avait déjà investi dans une usine d’assemblage de sa Yaris à Valenciennes, et avait testé sa Prius hybride rechargeable dans les rues de Strasbourg.

Quitter la version mobile